Anorexie
Hyper contrôle = fierté
perfection et contrôle de son corps = réussite, maitrise de soi
// regard de la société
la frontière entre la boulimie et l'anorexie est mince
ce n’est pas une question de volonté
anesthésie d'émotion
le poids qui baisse = satisfaction ++
perte de conscience de leur apparence = elles se voient grosse, parfois jusqu'à 30 kilos de plus !
Addiction comme la toxicomanie
crises de manque
achat de nourriture très chères (quantités ++) = besoin d'argent vol...
Occuper son temps par la nourriture
se remplir = gestes automatiques
impression de vide à remplir, manque physique et mental
- les proches ont du mal à réaliser car les anorexiques maitrisent bien l'art de contrôler leur image
- reconnaitre qu'on souffre d'une maladie
perfection et contrôle de son corps = réussite, maitrise de soi
// regard de la société
la frontière entre la boulimie et l'anorexie est mince
ce n’est pas une question de volonté
anesthésie d'émotion
le poids qui baisse = satisfaction ++
perte de conscience de leur apparence = elles se voient grosse, parfois jusqu'à 30 kilos de plus !
Addiction comme la toxicomanie
crises de manque
achat de nourriture très chères (quantités ++) = besoin d'argent vol...
Occuper son temps par la nourriture
se remplir = gestes automatiques
impression de vide à remplir, manque physique et mental
- les proches ont du mal à réaliser car les anorexiques maitrisent bien l'art de contrôler leur image
- reconnaitre qu'on souffre d'une maladie
La boulimie.
Définition:
La boulimie est un trouble des conduites alimentaires: ingestions excessives d'aliments, de façon répétitive et durable.
Cette maladie est souvent apparentée à une forme d'addiction dans la mesure où l'individu entretiendra avec la nourriture un rapport similaire à celui que certaines personnes peuvent entretenir avec la drogue.
La boulimie est une des formes les plus sévères des troubles alimentaires avec l'anorexie.
Elle est la plupart du temps suivie par un sentiment très fort de colère ou de dégoût de soi.
Causes:
Les causes de la boulimie sont complexes et multiples et sont issues d’une combinaison de facteurs:
==>émotionnels,
==>comportementaux,
==>psychologiques
==>sociaux.
Ces facteurs sont paradoxalement très proches de ceux de l'anorexie mentale, les deux maladies étant fréquemment liées: un même patient peut souffrir d'une combinaison des deux maladies, ou d'une alternance d'anorexie et de boulimie.
La boulimie peut être isolée en tant que symptôme. Mais elle peut aussi se rencontrer avec d'autres troubles :
==>les syndromes dépressifs,
==>les troubles anxieux de la personnalité,
==>des conduites addictives (comorbidité).
Les individus touchés utilisent souvent la nourriture et le contrôle sur la nourriture afin de trouver un moyen de compensation pour des émotions et des sentiments qui semblent indomptables ou insurmontables.
Pour certains, jeûner, ingérer des aliments d’une manière excessive et se faire vomir peut être comme une façon de surmonter ces émotions difficiles et d’avoir l’impression de maîtriser sa vie.
Finalement, ces comportements vont nuire à la santé physique et psychique.
Chiffres:
==>les adolescentes vers 18-20 ans et les jeunes femmes.
3 collégiennes et lycéennes sur 10 sont susceptibles de présenter des phases transitoires de boulimie.
==>sur dix boulimiques, neuf sont des femmes.
==>2% de la population féminine générale
==>4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays.
==>Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal.
Mais n'oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est masculin.
Symptômes :
==>La personne mange tout et n’importe quoi.
==>pour obéir à des pulsions, la personne ingurgite des quantités importantes de nourriture.
==>La personne se fait vomir.Acte qui s’exerce seul, à l’abris du regard des autres.
==>La personne avale souvent sans trop mâcher, ne déguste pas la nourriture et mange très vite.
Les trois types de crises chez une personne boulimique :
La pré-crise
==>Un sentiment de tension pénible.
==>Une excitation préalable teintée d’angoisse et d’irritabilité.
==>Un état de manque, de recherche de nourriture.
La crise en elle-même
==>Une perte de contrôle.
==>Une absorption de milliers de calories en un temps très court. (aliments sucrés et salés)
==>Une sensation de malaises corporels. (notamment abdominaux)
==>Des vomissements provoqués ou automatiques.
==>Après les vomissements, soulagements mais teinté de honte.
La post-crise
==>De la honte, culpabilité, et des regrets.
==>Une volonté de stopper, mais une réelle difficulté d’arrêter car les crises sont devenues habituelles.
Traitements/prise en charge:
Il est souvent nécessaire de forcer la malade à consulter, contre sa volonté. Car si les boulimiques peuvent sembler moins en danger sur le plan physique que certaines anorexiques au corps décharné, elles n’en souffrent pas moins de carences et parfois de pathologies (cardiaques, rénales…) qui les mettent en péril. Une hospitalisation est parfois même envisageable.
La prise en charge passe ensuite par un travail axé sur trois approches :
==>nutritionnelle (retrouver et maintenir un poids normal, avoir des apports énergétiques normaux, renouer avec les aliments tabous…)
==>comportementale (se nourrir de façon apaisée, sans peur ni obsession, apprendre à exprimer ses émotions autrement qu’à travers la nourriture…)
==>psychologique (exploration des causes profondes du trouble, travail sur l’estime de soi, sur le regard d’autrui, les culpabilités…).
Ce travail ne peut se faire qu’avec l’aide de praticiens spécialistes des troubles du comportement alimentaire, qu’ils soient nutritionnistes, diététiciens, psychiatres, psychologues… et le choix des approches est vaste : thérapies psychanalytiques, psychocorporelles, comportementales et cognitives, hypnose…
En complément, les groupes d’entraide et de paroles ont fait leur preuve dans ce genre de troubles. Ils sont un lieu d’échange privilégié pour les malades, mais aussi pour celles qui s’en sont sorties et viennent témoigner de cette lueur d’espoir indispensable, celle de la guérison.
Définition:
La boulimie est un trouble des conduites alimentaires: ingestions excessives d'aliments, de façon répétitive et durable.
Cette maladie est souvent apparentée à une forme d'addiction dans la mesure où l'individu entretiendra avec la nourriture un rapport similaire à celui que certaines personnes peuvent entretenir avec la drogue.
La boulimie est une des formes les plus sévères des troubles alimentaires avec l'anorexie.
Elle est la plupart du temps suivie par un sentiment très fort de colère ou de dégoût de soi.
Causes:
Les causes de la boulimie sont complexes et multiples et sont issues d’une combinaison de facteurs:
==>émotionnels,
==>comportementaux,
==>psychologiques
==>sociaux.
Ces facteurs sont paradoxalement très proches de ceux de l'anorexie mentale, les deux maladies étant fréquemment liées: un même patient peut souffrir d'une combinaison des deux maladies, ou d'une alternance d'anorexie et de boulimie.
La boulimie peut être isolée en tant que symptôme. Mais elle peut aussi se rencontrer avec d'autres troubles :
==>les syndromes dépressifs,
==>les troubles anxieux de la personnalité,
==>des conduites addictives (comorbidité).
Les individus touchés utilisent souvent la nourriture et le contrôle sur la nourriture afin de trouver un moyen de compensation pour des émotions et des sentiments qui semblent indomptables ou insurmontables.
Pour certains, jeûner, ingérer des aliments d’une manière excessive et se faire vomir peut être comme une façon de surmonter ces émotions difficiles et d’avoir l’impression de maîtriser sa vie.
Finalement, ces comportements vont nuire à la santé physique et psychique.
Chiffres:
==>les adolescentes vers 18-20 ans et les jeunes femmes.
3 collégiennes et lycéennes sur 10 sont susceptibles de présenter des phases transitoires de boulimie.
==>sur dix boulimiques, neuf sont des femmes.
==>2% de la population féminine générale
==>4 à 8 % de la population féminine étudiante (soit environ 220 000 femmes jeunes) souffrent de boulimie active dans notre pays.
==>Dans 70 % des cas les boulimiques gardent un poids normal.
Mais n'oublions pas cependant que 1 cas de boulimie sur 10 est masculin.
Symptômes :
==>La personne mange tout et n’importe quoi.
==>pour obéir à des pulsions, la personne ingurgite des quantités importantes de nourriture.
==>La personne se fait vomir.Acte qui s’exerce seul, à l’abris du regard des autres.
==>La personne avale souvent sans trop mâcher, ne déguste pas la nourriture et mange très vite.
Les trois types de crises chez une personne boulimique :
La pré-crise
==>Un sentiment de tension pénible.
==>Une excitation préalable teintée d’angoisse et d’irritabilité.
==>Un état de manque, de recherche de nourriture.
La crise en elle-même
==>Une perte de contrôle.
==>Une absorption de milliers de calories en un temps très court. (aliments sucrés et salés)
==>Une sensation de malaises corporels. (notamment abdominaux)
==>Des vomissements provoqués ou automatiques.
==>Après les vomissements, soulagements mais teinté de honte.
La post-crise
==>De la honte, culpabilité, et des regrets.
==>Une volonté de stopper, mais une réelle difficulté d’arrêter car les crises sont devenues habituelles.
Traitements/prise en charge:
Il est souvent nécessaire de forcer la malade à consulter, contre sa volonté. Car si les boulimiques peuvent sembler moins en danger sur le plan physique que certaines anorexiques au corps décharné, elles n’en souffrent pas moins de carences et parfois de pathologies (cardiaques, rénales…) qui les mettent en péril. Une hospitalisation est parfois même envisageable.
La prise en charge passe ensuite par un travail axé sur trois approches :
==>nutritionnelle (retrouver et maintenir un poids normal, avoir des apports énergétiques normaux, renouer avec les aliments tabous…)
==>comportementale (se nourrir de façon apaisée, sans peur ni obsession, apprendre à exprimer ses émotions autrement qu’à travers la nourriture…)
==>psychologique (exploration des causes profondes du trouble, travail sur l’estime de soi, sur le regard d’autrui, les culpabilités…).
Ce travail ne peut se faire qu’avec l’aide de praticiens spécialistes des troubles du comportement alimentaire, qu’ils soient nutritionnistes, diététiciens, psychiatres, psychologues… et le choix des approches est vaste : thérapies psychanalytiques, psychocorporelles, comportementales et cognitives, hypnose…
En complément, les groupes d’entraide et de paroles ont fait leur preuve dans ce genre de troubles. Ils sont un lieu d’échange privilégié pour les malades, mais aussi pour celles qui s’en sont sorties et viennent témoigner de cette lueur d’espoir indispensable, celle de la guérison.