METHODE REDACTION CG
LES SUJETS ___________________________________________
Sanitaires et sociaux : le chômage, la pollution, l’euthanasie…
D’actualités : la semaine des 4 jours et demi à l’école…
Professionnels : le travail d’infirmier, la déontologie…
Philosophiques : le respect, la civilité…
De situations : cas pratiques avec difficulté à résoudre.
LES 3 QUESTIONS _____________________________________
· Une question de synthèse pour présenter le sujet et les principaux éléments du contenu : résumer un texte, dégagez les idées principales du texte (en les reformulant), reformuler le thème du texte en une phrase, présentez le sujet et dégagez les principaux éléments contenus…
· Une question où l’on commente, ou l’on situe la problématique dans le contexte : Relever les principales caractéristiques de…Commenter le passage en gras du texte et argumentez sur le sujet, situez la problématique et expliquez…, commentez les chiffres, le tableau…Que veut dire l’auteur par…argumentez.
· Une question d’argumentation où l’on donne son avis en s’aidant des éléments du texte puis de nos connaissances (actualité, expérience…), avec des exemples : quelles autres mesures pourraient limiter le développement du sida ? Argumentez. Comment pouvez-vous expliquer…Argumenter. Au regard du texte et de vos connaissances, faut –il avoir peur du téléphone portable et des antennes relais ? Argumenter votre réponse…Quels sont pour vous les causes de…, selon vous…Ä discuter, donner notre opinion grâce à des arguments Ä Plan dialectique
FAIRE UN PLAN_______________________________________
· Dans un premier temps lire le sujet en entier après avoir lu les questions.
Voir le cotexte et contexte (date, litre, source, auteur, auteur)
· Soulignez les connecteurs (Connecteurs logiques : p 37 adonis) ex : et, soit…soit, afin que, en effet, de même que, quoique, au cas où, par conséquent, alors, tout d’abord, d’ailleurs, mais, cependant, lorsque…
· Les mots clés : mots d’une importance capitale, porteurs de l’idée essentielle de la phrase ou du texte. Parfois répété (synonymes) ou dans le titre du texte.
· Les chiffres et dates : surligner d’une couleur à part.
· Repérage des idées essentielles et secondaires, leurs liens
De quoi d'agit-il?, quel message l'auteur essaie-t-il de nous faire passer? Quelle est son hypothèse et conclusion ? Le problème posé.
· Dégagez un plan (p 19 adonis)
à PLAN DIALECTIQUE Ä Argumenter
« Montrez que…Expliquez pourquoi…précisez en quoi…donnez votre opinion, commentez cette affirmation ». (p 26 foucher 2013)
THESE / ANTITHESE / SYNTHESE - introduction et conclusion -
On commence par les arguments contre ou de la partie adverse : l’auteur, puis les nôtres. La synthèse est souvent un compromis entre les idées.
On évite les propos tranchés, on nuance.
à PLAN THEMATIQUE / ENUMERATIF Ä répondre de manière descriptive, étayer, analyser et non pas discuter. On donne des exemples, on présente plusieurs idées.
« Qu’est-ce qu’une bonne écoute chez le soignant ? Montrez l’importance de l’accueil…, en quoi peut-on dire que l’infirmier à un rôle d’écoute…
Intro : thème et thèse dont on va parler, on annonce le plan si le nombre de ligne le permet.
Développement : chaque partie du plan sera argumentée + exemples. Transition claire entre les parties (connecteurs).
Conclusion : bilan des éléments développés ou solutions, donne une réponse à la problématique donnée. Ouverture si assez de lignes (attention de ne pas sortir du sujet).
à PLAN ANALYTIQUE Ä analyser les cause et les conséquences, les moyens, les aspects.
« L’alcool chez les jeunes, les accidents de la route »
L’introduction sera plutôt un constat.
CAUSE / CONSEQUENCES / SOLUTIONS
METHODOLOGIE______________________________________
· Présentez brièvement le sujet et ensuite dégagez la problématique
à Demande un esprit de logique, concision, réflexion.
Présenter brièvement le sujet et ensuite dégagez la problématique : on me demande de…
Donner le sujet : en une ou deux phrases, l’idée dominante du texte, l’argument principal. Sans détails ni chiffres. On emploi les mots clés.
Évoquer la problématique : (question, interrogation que le lecteur se pose à la lecture du texte et qui amène au plan).
· Présentez les idées principales, réponse structurées 15 lignes maxi.
à Reformuler les idées principales, sans donner son avis, ni argumenter.
Un phrase d’introduction – Un développement sur les différents arguments (idées) – Une conclusion. Pensez à utiliser des mots clés.
· Commenter le paragraphe en caractères gras et donnez un avis personnel et argumenté sur le sujet.
à Deux consignes : le commentaire de phrase et l’avis personnel.
Apporter une explication à propos d’une idée de l’auteur : les analyser à partir du texte, puis les développer en restant dans le sujet. On dit ce que l’on pense, on donne son avis, avec réserve et argumentation. Pas d’émotions ou de vécu. Pas de récitation de cours.
On fait un plan selon le texte (ex thématique…). Le nombre de 3 arguments est souvent suffisant. Lorsque le sujet appelle une analyse pour / contre ou avantages / inconvénients, 3 arguments seront développés pour chaque partie.
· Donner la définition d’un mot ou d’une expression
Définir tous les mots (sens large) puis les replacer dans le contexte du texte.
VOCABULAIRE________________________________________
Un terme : mot, expression, symbolisation, concept, élément lexical.
Une expression : fait d’exprimer quelque chose (sentiment, pensée), de le communiquer, tour de langage, tournure de mot.
Thème : (abordé par un auteur), est un sujet, une idée que l’on développe dans un discours.
Thèse : (développée par un auteur), est une proposition, une théorie qui soutient une idée (le thème), un point de vue particulier appuyé par des arguments et des exemples.
CRITERES
Pas de taches, sur blanco, ratures…
Respecter les consignes d’émargement, couleur (une seule couleur d’encre autorisée) etc
Présentation claire : pas de texte compact, absence de paragraphe, saut de ligne ;
Concision des phrases (impératif de lignes, mots, de temps). Dire l’essentiel en peu de mots.
Ne pas oublier la ponctuation.
Eviter les pléonasmes : puis ensuite…(puis ou ensuite suffit).
Eviter les verbes du type « mettre, avoir, dire, faire, ou : des choses, des gens : utiliser plus de vocabulaire !
Récapitulatif : syntaxe, vocabulaire, règles grammaticales, langage et style p18.
DU VOCABULAIRE
Explique : reprend – éclairci – enseigne – interprète – justifie – traduit – illustre – commente – élucide – raconte – exprime – analyse – accuse – blâme – disculpe
Dire : relater – raconter – exposer – narrer – rapporter – retracer – référer – retracer – remémorer – montrer
Vouloir : désirer – entendre – objectif – volonté - viser
CONSEILS
Le jour J :
Prendre une règle et un crayon papier (pour tracer des lignes si feuille blanche). Une gomme.
Une montre (pour voir le temps passer).
Un surligneur jaune fluo, un rose et un vert.
Plusieurs stylos de la même couleur (une seule couleur d’encre autorisée).
Arriver en avance…
LES SUJETS ___________________________________________
Sanitaires et sociaux : le chômage, la pollution, l’euthanasie…
D’actualités : la semaine des 4 jours et demi à l’école…
Professionnels : le travail d’infirmier, la déontologie…
Philosophiques : le respect, la civilité…
De situations : cas pratiques avec difficulté à résoudre.
LES 3 QUESTIONS _____________________________________
· Une question de synthèse pour présenter le sujet et les principaux éléments du contenu : résumer un texte, dégagez les idées principales du texte (en les reformulant), reformuler le thème du texte en une phrase, présentez le sujet et dégagez les principaux éléments contenus…
· Une question où l’on commente, ou l’on situe la problématique dans le contexte : Relever les principales caractéristiques de…Commenter le passage en gras du texte et argumentez sur le sujet, situez la problématique et expliquez…, commentez les chiffres, le tableau…Que veut dire l’auteur par…argumentez.
· Une question d’argumentation où l’on donne son avis en s’aidant des éléments du texte puis de nos connaissances (actualité, expérience…), avec des exemples : quelles autres mesures pourraient limiter le développement du sida ? Argumentez. Comment pouvez-vous expliquer…Argumenter. Au regard du texte et de vos connaissances, faut –il avoir peur du téléphone portable et des antennes relais ? Argumenter votre réponse…Quels sont pour vous les causes de…, selon vous…Ä discuter, donner notre opinion grâce à des arguments Ä Plan dialectique
FAIRE UN PLAN_______________________________________
· Dans un premier temps lire le sujet en entier après avoir lu les questions.
Voir le cotexte et contexte (date, litre, source, auteur, auteur)
· Soulignez les connecteurs (Connecteurs logiques : p 37 adonis) ex : et, soit…soit, afin que, en effet, de même que, quoique, au cas où, par conséquent, alors, tout d’abord, d’ailleurs, mais, cependant, lorsque…
· Les mots clés : mots d’une importance capitale, porteurs de l’idée essentielle de la phrase ou du texte. Parfois répété (synonymes) ou dans le titre du texte.
· Les chiffres et dates : surligner d’une couleur à part.
· Repérage des idées essentielles et secondaires, leurs liens
De quoi d'agit-il?, quel message l'auteur essaie-t-il de nous faire passer? Quelle est son hypothèse et conclusion ? Le problème posé.
· Dégagez un plan (p 19 adonis)
à PLAN DIALECTIQUE Ä Argumenter
« Montrez que…Expliquez pourquoi…précisez en quoi…donnez votre opinion, commentez cette affirmation ». (p 26 foucher 2013)
THESE / ANTITHESE / SYNTHESE - introduction et conclusion -
On commence par les arguments contre ou de la partie adverse : l’auteur, puis les nôtres. La synthèse est souvent un compromis entre les idées.
On évite les propos tranchés, on nuance.
à PLAN THEMATIQUE / ENUMERATIF Ä répondre de manière descriptive, étayer, analyser et non pas discuter. On donne des exemples, on présente plusieurs idées.
« Qu’est-ce qu’une bonne écoute chez le soignant ? Montrez l’importance de l’accueil…, en quoi peut-on dire que l’infirmier à un rôle d’écoute…
Intro : thème et thèse dont on va parler, on annonce le plan si le nombre de ligne le permet.
Développement : chaque partie du plan sera argumentée + exemples. Transition claire entre les parties (connecteurs).
Conclusion : bilan des éléments développés ou solutions, donne une réponse à la problématique donnée. Ouverture si assez de lignes (attention de ne pas sortir du sujet).
à PLAN ANALYTIQUE Ä analyser les cause et les conséquences, les moyens, les aspects.
« L’alcool chez les jeunes, les accidents de la route »
L’introduction sera plutôt un constat.
CAUSE / CONSEQUENCES / SOLUTIONS
METHODOLOGIE______________________________________
· Présentez brièvement le sujet et ensuite dégagez la problématique
à Demande un esprit de logique, concision, réflexion.
Présenter brièvement le sujet et ensuite dégagez la problématique : on me demande de…
Donner le sujet : en une ou deux phrases, l’idée dominante du texte, l’argument principal. Sans détails ni chiffres. On emploi les mots clés.
Évoquer la problématique : (question, interrogation que le lecteur se pose à la lecture du texte et qui amène au plan).
· Présentez les idées principales, réponse structurées 15 lignes maxi.
à Reformuler les idées principales, sans donner son avis, ni argumenter.
Un phrase d’introduction – Un développement sur les différents arguments (idées) – Une conclusion. Pensez à utiliser des mots clés.
· Commenter le paragraphe en caractères gras et donnez un avis personnel et argumenté sur le sujet.
à Deux consignes : le commentaire de phrase et l’avis personnel.
Apporter une explication à propos d’une idée de l’auteur : les analyser à partir du texte, puis les développer en restant dans le sujet. On dit ce que l’on pense, on donne son avis, avec réserve et argumentation. Pas d’émotions ou de vécu. Pas de récitation de cours.
On fait un plan selon le texte (ex thématique…). Le nombre de 3 arguments est souvent suffisant. Lorsque le sujet appelle une analyse pour / contre ou avantages / inconvénients, 3 arguments seront développés pour chaque partie.
· Donner la définition d’un mot ou d’une expression
Définir tous les mots (sens large) puis les replacer dans le contexte du texte.
VOCABULAIRE________________________________________
Un terme : mot, expression, symbolisation, concept, élément lexical.
Une expression : fait d’exprimer quelque chose (sentiment, pensée), de le communiquer, tour de langage, tournure de mot.
Thème : (abordé par un auteur), est un sujet, une idée que l’on développe dans un discours.
Thèse : (développée par un auteur), est une proposition, une théorie qui soutient une idée (le thème), un point de vue particulier appuyé par des arguments et des exemples.
CRITERES
Pas de taches, sur blanco, ratures…
Respecter les consignes d’émargement, couleur (une seule couleur d’encre autorisée) etc
Présentation claire : pas de texte compact, absence de paragraphe, saut de ligne ;
Concision des phrases (impératif de lignes, mots, de temps). Dire l’essentiel en peu de mots.
Ne pas oublier la ponctuation.
Eviter les pléonasmes : puis ensuite…(puis ou ensuite suffit).
Eviter les verbes du type « mettre, avoir, dire, faire, ou : des choses, des gens : utiliser plus de vocabulaire !
Récapitulatif : syntaxe, vocabulaire, règles grammaticales, langage et style p18.
DU VOCABULAIRE
Explique : reprend – éclairci – enseigne – interprète – justifie – traduit – illustre – commente – élucide – raconte – exprime – analyse – accuse – blâme – disculpe
Dire : relater – raconter – exposer – narrer – rapporter – retracer – référer – retracer – remémorer – montrer
Vouloir : désirer – entendre – objectif – volonté - viser
CONSEILS
Le jour J :
Prendre une règle et un crayon papier (pour tracer des lignes si feuille blanche). Une gomme.
Une montre (pour voir le temps passer).
Un surligneur jaune fluo, un rose et un vert.
Plusieurs stylos de la même couleur (une seule couleur d’encre autorisée).
Arriver en avance…
AUTRES INFOS :
Avant de commencer à rédiger vos devoirs, lisez minutieusement la méthodologie.
Mettez-vous en situation de concours pour l’épreuve de culture générale. En effet, après avoir lu les conseils méthodologiques, rien ne vaut une mise en situation pour apprécier ses potentialités et ses difficultés.
Pour cela, faites les épreuves proposées en respectant rigoureusement le temps imparti.
Mettez-vous en situation de concours pour l’épreuve orale : après avoir lu les conseils méthodologiques, procurez-vous un enregistreur. Faites les sujets proposés en respectant les dix minutes de préparation.
CULTURE GENERALE
• Modalité de l’épreuve
L’épreuve dure deux heures et est constituée de cinq questions portant sur cinq textes différents. Une question est donc posée sur chacun des textes. Ordinairement, chaque texte est noté sur trois points. Cinq points sont donc attribués à la syntaxe et à l’orthographe de vos copies.
• Quelques conseils de rédaction
La présentation matérielle doit être attrayante afin de rendre la lecture aisée et agréable.
L’objet d’efficacité doit rester prioritaire: utilité maximum pour le correcteur dont vous devrez faciliter autant que possible la lecture.
Clarté – précision - rigueur - courtoisie
L’écriture doit être la plus lisible possible même si votre écriture est difficile à lire car il risque d’y avoir une rupture dans le rythme et dans l’unité du devoir.
Si la lecture est trop hachée, s’il existe des malentendus sur la valeur de la copie, si certains passages sont difficilement lisibles, vous risquez d’irriter le correcteur et par conséquent réduire vos chances de réussir le concours.
- La mise en page doit être claire et aérée : aller à la ligne si le raisonnement l’exige mais pas trop pour éviter tout de même une impression de dispersion.
- L’orthographe est un outil de communication et un test de rigueur et de logique. Il est donc important de réduire le plus possible les erreurs.
- Rédigez au présent chaque fois que cela est possible.
- Les réponses aux questions ne doivent pas être un travail de stylistique académique mais les règles générales de la langue française doivent être respectées.
- Il existe un style propre à chaque candidat. Cependant, précision, simplicité et objectivité sont de rigueur. Toutefois, évitez tout lyrisme ou métaphores.
- Ne pas paraphraser mais citer si cela est nécessaire certains arguments d’un texte.
- Evitez de recopier des extraits entiers de documents. Vous avez cependant la possibilité de reprendre une phrase intéressante ou une citation mais vous devez le signaler entre guillemets.
• Gestion de votre temps
Vous avez deux heures pour rédiger vos questions. Il est donc conseillé de ne pas consacrer plus de vingt minutes par question. Vérifiez au bout d’une heure si vous avez bien terminé la troisième question. Surtout, terminez votre devoir.
En effet, même si ce n’est pas explicite dans les consignes de correction, la plupart des correcteurs ne mettent pas la moyenne aux copies dont toutes les questions n’ont pas été traitées.
• Structurez vos réponses
Mêmes si vos réponses doivent être concises, vous devez cependant autant que possible rédiger chaque réponse avec une introduction très courte, un développement et une conclusion facultative.
L’introduction :
Amenez le sujet
Evoquez en une phrase un problème, ou une situation, plus vaste que le sujet. Cette démarche donne un contexte à la question qui va être traitée.
Elle ménage une phrase introductive qui prépare le lecteur et lui évite d’entrer brutalement dans le sujet.
Présentez le sujet
Donnez tous les renseignements permettant de savoir ce dont il s’agit.
-Cette étape est reliée à la première par un lien logique explicite ou implicite.
-On nomme l’auteur de la pensée à commenter, on cite le titre de l’ouvrage ou du magazine.
-Lorsqu’il y a citation, celle-ci est résumée si elle est longue, reprise telle quelle s’il s’agit de quelques mots.
Annoncer le plan
Composer une phrase originale, qui présente les deux ou trois étapes du plan de la façon la plus fluide possible en insistant sur le lien logique qui les unit.
Plusieurs erreurs sont donc à éviter :
-Ce n’est pas le moment de donner des réponses, elles sont réservées à la conclusion.
-On essaie de s’abstenir de formules du type : « nous verrons d’abord...nous verrons ensuite », « premièrement...deuxièmement », « dans une première partie... dans une deuxième partie ». On s’efforce de parvenir à une formulation moins maladroite.
Les différents types de plans :
Il existe trois différents types de plans que l’on peut adapter en fonction des diverses situations rencontrées. Commençons par le premier plan nous venant à l’esprit : le plan par opposition
1-Le plan par opposition.
Ce plan est souvent utilisé pour marquer des oppositions fortes dans le
sujet. Il permet de définir, par exemple, les points positifs, puis les points négatifs; le pour et le contre. Ce type de plan est proche de l’organisation « Thèse/Antithèse/ Synthèse ». Il peut être employé avec certains sujets sur lesquels les opinions sont radicales et tranchées. L’inconvénient majeur du plan par oppositions reste la manière caricaturale par laquelle il analyse le sujet, en effet, il est souvent difficile de soutenir une thèse et son contraire dans un même plan.
2- Le plan causal.
Ce type de plan est couramment utilisé. Il permet de circonscrire avec
précision les problèmes soulevés dans le sujet. Le plan causal effectue
l’analyse du phénomène, analyse ses causes, puis ses conséquences.
1-Analyse du phénomène.
2-Analyse des causes.
3-Analyse des conséquences.
3-Le plan par catégories.
Ce plan reste sans doute le plus efficace des trois. Il permet souvent une analyse complète du sujet. Il consiste à multiplier les points de vue concernant le sujet à analyser.
Ces points de vue peuvent être multiples : Point de vue historique, social, économique, psychologique, politique, affectif, médical, technique, etc.
L’essentiel reste sans doute d’adapter le point de vue en fonction du sujet traité. Il existe ainsi une multiplicité de points de vue adaptable à la particularité de chacun des sujets.
Important : Ces différents types de plans n’ont de sens que lorsqu’ils s’adaptent précisément au sujet traité.
La conclusion :
Faire le bilan
Reprendre de façon synthétique la démonstration menée dans le
développement, pour montrer comment on est parvenu à la réponse que l’on donne.
Il s’agit donc de récapituler ce qui a été étudié dans le corps du
développement. C’est ce que l’on appelle la conclusion récapitulative.
Procéder à un élargissement
Donnez une nouvelle orientation à votre pensée, une piste pour des
recherches ultérieures. Ce n’est possible que si le bilan du développement permet une autre question qui prolongera la réflexion
au-delà du sujet.
• Exemples de sujets à traiter
Styles jeunes, zap sur la cool génération
Pour les 15-25 ans, « être cool » a changé de sens. Ce n’était qu’un look vestimentaire, c’est devenu une nouvelle façon de vivre. En France, les 15-25 ans soignent l’apparence, portent des marques, s’habillent mode dans leurs magasins fétiches, fis s’inspirent de leurs stars préférées, celles du petit écran, qu’ils regardent 2 h 15 partout Pour 94 % d’entre eux, le plus important, c’est de « s’éclater » ou de se « défouler », en écoutant du rap (54 %) ou de la techno (43 %) ou en participant à des rendez-vous cultes la Techno parade à Paris ou la Route du rock à Saint-Malo. Ou encore en pratiquant un sport ludique et « défoulant » comme le skate-board. Enfin, « être cool », c’est communiquer en passant 3 heures par semaine sur internet pour discuter, consulter des sites musicaux, quand ils ne sont pas branchés sur leur portable. Une génération ouverte, bien dans sa peau et optimiste sur son avenir.
Pascale Richard, Le Monde, 19 octobre 2001.
Dans cet extrait du journal Le Monde, choisissez un argument qui vous semble intéressant concernant l’intégration des jeunes à la vie sociale.
Réponse:
Dans cet extrait du journal Le Monde, Pascale Richard, évoque ce qui caractérise le mode de vie des 15-25 ans : porter des vêtements de marque, écouter de la musique rock, techno, rap, passer 2 h 15 devant la télévision, et communiquer par Internet. C’est cet enthousiasme pour les moyens de communication, que sont e petit écran et l’ordinateur, que nous développerons.
Contrairement aux générations précédentes, ces deux outils font partie de l’environnement des jeunes dès leur naissance, Ils sont pris dès le plus jeune âge dans un flot d’images, où le virtuel se mêle à la réalité. Or ces images sont génératrices d’émotions parfois intenses qui ne sont jamais ou très rarement verbalisées par les enfants et les parents. Or il est important pour la construction de la personnalité d’arriver à maîtriser ses émotions, d’avoir un esprit critique.
La télévision et les jeux vidéo sollicitent principalement la vue et l’audition, le reste du corps étant peu sollicité, il accumule des tensions nerveuses et des déformations liées aux mauvaises postures. Les jeunes se détournent des activités physiques qui réclament, elles, un effort (il est plus facile de marquer un but dans un jeu vidéo que sur le terrain). Le virtuel apporte des satisfactions, des plaisirs faciles, alors que la réalité est tout autre, elle implique travail, peine, parfois souffrance et frustration, avant le plaisir de la réussite.
La vision prolongée d’images n’est pas bonne pour l’organisme, elle est à l’origine de fatigue visuelle, de troubles de sommeil et peut, dans des cas, heureusement rares, provoquer des crises d’épilepsie.
L’immobilisme favorise le grignotage, la consommation de boissons sucrées (vantées par les publicités) et bien sûr favorise les problèmes de surpoids.
Les enfants ne sont jamais confrontés à l’ennui, au manque, or ce temps est indispensable dans la construction psychologique de l’enfant qui doit alors chercher une solution, et entreprendre autre chose, et apprendre à se retrouver face à lui-même.
Les relations des personnages sont artificielles, les problèmes se résolvent..., la réalité quant à elle, reste douloureuse, fade, impitoyable.
L’enfant se construit en imitant les modèles qu’il voit, or les scènes violentes se multiplient sur les écrans, on peut s’inquiéter de l’effet que cela peut avoir sur les jeunes, qui ne font pas la différence entre virtualité et réalité.
Bien sûr, l’utilisation à des fins pédagogiques (documentaires, informations scientifiques, littéraires, cours via Internet...) de ces outils n’est plus à démontrer. Il est indispensable que les adultes apprennent aux jeunes à utiliser, choisir les programmes, les jeux vidéo, limiter leur utilisation, afin de privilégier d’autres activités plus physiques et favoriser les échanges (analyse de ce qui été vu, réalité et fiction, les émotions ressenties, etc.).
Car les jeunes doivent développer leur libre arbitre, leur liberté de penser, d’imaginer des relations humaines afin d’être armés pour affronter les réalités de la vie.
Exemple :
Quoi de plus artificiel, pour certains, qu’un visage fardé, une peau tatouée ou un corps criblé de piercing ? Pourtant ces corps marqués de façon ostentatoire ne renvoient pas à l’idéal d’un corps naturel. Celui-ci n’est qu’une production « culturelle », à des degrés divers tous les corps humains sont marqués par des artifices.
Chaque culture est organisée selon des structures symboliques présentes aussi bien dans les récits, les gravures, les pratiques agraires que dans la ritualisation de la conception ou du culte des morts. Dans ce contexte, les corps et leur peau furent, et sont encore, comme les sols des surfaces particulièrement cultivées. Par les tatouages, les peintures de guerre, les scarifications, le marquage de la peau signale l’appartenance effective du corps individuel à un corps social ou à un clan (...). Les cultures traditionnelles remodèlent aussi le corps par des techniques que nous pratiquons quotidiennement comme l’habillage, la coiffure et le maquillage. C’est également dans ce contexte qu’il faut sans doute comprendre la prise en charge des transformations du corps par la médecine (qu’il s’agisse par exemple de la chirurgie esthétique, des greffes ou des prothèses) dans le sens où ces modifications participent d’une conformation à un idéal culturel commun de santé et de beauté.
Michel Tibon-Cornillat, Sciences et Avenir, hors-série, octobre 1998.
Analysez le texte et argumentez une idée principale.
Réponse:
En tout temps et en tout lieu, le corps a été l’objet d’attentions particulières vêtement, maquillage, coiffure, parure, etc. Ces corps marqués sont des « productions culturelles » qui correspondent à des rites initiatiques, signent l’appartenance à un groupe, un clan, et concourent ou s’opposent au conformisme culturel.
À l’adolescence, le choix des vêtements concorde avec le désir d’indépendance, d’affirmation de sa personnalité, et de reconnaissance par son groupe.
En revanche, pour les adultes, changer son apparence coïncide avec le désir d’être conforme à la norme que les médias véhiculent jeunesse, maigreur... Les hommes et les femmes insatisfaits de leur corps se livrent alors à des modifications mineures : coloration des cheveux, maquillage, vêtements... Mais d’autres opèrent des modifications majeures en ayant recours à la chirurgie esthétique nez, seins, fesses, cuisses, rides, lèvres... Ces interventions ne sont pas sans danger, et le résultat parfois laisse des séquelles irréparables.
La société devrait plutôt exploiter la richesse de la diversité, valoriser les différences, afin que chacun y trouve sa place, et affiche sans complexe sa personnalité.
Exemple :
Des conseils municipaux d’enfants
Monsieur le maire ? Il n’est pas disponible. Rappelez après la sonnerie de la récré. Cette vision du maire en culottes courtes est sans doute exagérée, car peu de conseils municipaux de jeunes élisent réellement un représentant appelé maire junior. Mais l’image reflète quand même une réalité il y a en France 1 200 conseils d’enfants, d’ados ou de jeunes adultes. Leurs compositions, leurs modes de fonctionnement, leurs actions diffèrent. Tous cependant tiennent un rôle politique et pédagogique. Vivifiant pour la démocratie. À l’heure où bien des jeunes se plaignent de manquer d’écoute, les conseils juniors invitent à prendre la parole, à agir au sein de l’école, du quartier ou de la commune. Et ils fourmillent d’idées généreuses : à Schiltigheim, en Alsace, — le berceau des jeunes élus — le conseil fonctionne depuis 22 ans. Il a initié des actions humanitaires et rendu les aires de jeux accessibles aux jeunes handicapés. Solidarité toujours à Issy-les-Moulineaux où les jeunes ont organisé un réveillon pour des SDF. Dans d’autres villes, les ados ont amélioré la vie dans la cité skate-parc installé à Gap, transport scolaire revu et corrigé à Kunheim, pistes cyclables créées à La Roche-sur-Yon, édition d’une plaquette sur le poids des cartables, «ras le dos », à Guyancourt... Partout en France, des jeunes deviennent forces de propositions citoyennes.
Gilles Rotman
Quel est, selon vous, l’intérêt de telles initiatives ?
Réponse :
L’apprentissage de la vie politique et de la démocratie, peut se faire dès 9-13 ans au sein des conseils municipaux d’enfants. Cette expérience présente un grand nombre d’intérêts, tant pour les municipalités qui les mettent en place, que pour les jeunes qui y participent.
Pour les communes, le conseil des jeunes se fait le porte-parole de la politique globale mise en place, et permet d’avoir un espace d’échanges enrichissants avec les plus jeunes, et de renouer le dialogue avec des populations des cités qui se sentent exclues. Les élus montrent leur travail de l’intérieur et rendent crédible leur discours.
Bien que les conseils municipaux d’enfants diffèrent du fonctionnement classique du conseil municipal de leurs aînés (composition, fonctionnement, actions), ils permettent de proposer, et défendre des projets devant le conseil municipal. Ils s’initient à la démocratie par la négociation, et le vote.
Ils apprennent à gérer les budgets de fonctionnement et d’investissement, et ainsi se confrontent à la réalité du terrain.
Ce type d’expérience pour le jeune est enrichissant car elle participe à l’éducation du futur citoyen qu’il va devenir ; elle peut susciter des vocations, et lui permettre d’avoir un regard plus objectif, sur le jeu des manoeuvres politiques (manipulation de l’opinion, discours démagogiques, etc.).
Exemple :
La France de la nuit
L’activité des hommes, pour l’essentiel, se déroule pendant la journée. L’actualité, qui en est le reflet dramatique ou étonnant, suit ce rythme diurne. Une fois n’est pas coutume, Le Nouvel Observateur a cette fois choisi d’explorer la nuit, dans tous ses recoins, sous tous ses aspects. Il y a la nuit de la fête, en perpétuel bouillonnement, dont l’activité traduit souvent mieux que sous le soleil l’évolution d’une société. Comme les gens de mode ou de culture, les gens de la nuit sont une plaque sensible des mentalités. Plus sensibles à la lumière, ils le sont aussi aux manières d’être et de penser. Les insomniaques, surtout quand ils sont volontaires, forment une catégorie sociale souvent en pointe. Mais il y a aussi la nuit du travail, celle du rêve et celle de la souffrance.
Après minuit, les heures sont plus denses, plus créatives, plus dures aussi. Dans les usines, les bureaux, les ateliers ou les chambres de l’écriture, l’obscurité stimule et inquiète, angoisse et libère. C’est la nuit de la peine ou celle de la découverte. Même quand la ville dort, elle vit toujours c’est l’idée qui court dans tout ce numéro.
Extrait du Nouvel Observateur du 21juin2001.
En vous appuyant sur au moins trois exemples d’activités différentes, commentez cette phrase :
« Même quand la ville dort, elle vit toujours ».
Réponse
La nuit est un monde particulier dont tous peuvent profiter mais que chacun ignore souvent
— si la restauration est bien connue... (les restaurateurs et employés ne quittent pas leur lieu de travail avant minuit)
— les services publics : urgences, hôpitaux et cliniques, police, pompiers, voirie mais aussi poste, SNCF, gendarmerie.., assument de nuit comme de jour, le fonctionnement normal d’une collectivité de quelque 60 millions d’individus
— la nuit est un monde en soi. Les gens s’y connaissent, s’habituent au rythme biologique, à la lumière, aux horaires, aux transports.
Exemple :
Quel est le sens des violences urbaines ? Parmi le flot ininterrompu des discours médiatiques, politiques et sociologiques, on peut repérer au moins quatre grands types de conceptualisations proposant des généralités stéréotypées dont il faut se méfier.
Le retour des classes dangereuses ce premier type, aussi vieux que la société industrielle, est constitué par les préjugés bourgeois traditionnels à l’encontre des jeunes milieux populaires. Sont ainsi incriminés le manque d’éducation ou la mauvaise éducation dispensée par les parents, l’oisiveté et l’errance noctambule, l’absence de normes provoquant le non-respect de la loi, de l’autorité, de la morale et la politesse, la consommation de cannabis (jadis, c’était l’alcool). Il y a trente ans, J-C. Chamboredon et M. Lemaire constataient déjà que « c’est dans les conflits qui naissent à propos des jeunes que l’on peut mieux ressaisir tous les griefs portés contre les moeurs populaires. (...) C’est dans l’aptitude à transmettre la culture que l’on voit le signe le plus indiscutable de culture et c’est une accusation de barbarie que dénoncer l’incapacité de donner une éducation correcte ».
Laurent Mucchielli, Violences et insécurité,
Partagez-vous l’opinion de l’auteur lorsqu’il dénonce le préjugé bourgeois à l’encontre des jeunes milieux populaires ?
Vous développerez en une quinzaine de lignes votre réflexion.
Réponse:
Les violences urbaines, et le climat d’insécurité, alimentent régulièrement le discours des journalistes, des hommes politiques et sociologues, Tous tentent de les expliquer en invoquant le manque d’éducation et les comportements déviants. Peut-on se satisfaire de cette interprétation simpliste, sans s’interroger sur ce que la société et les nantis proposent aux jeunes des milieux populaires
Dans notre société se côtoient différentes classes sociales qui, actuellement, ne se réduisent pas au schéma marxiste des bourgeois possédant les moyens de production, et les ouvriers vendant leurs forces de travail.
La classe populaire (employés et ouvriers) représente 60 % des actifs, et se distingue des classes supérieures par le niveau d’étude et par l’accès à certains types de consommations (vacances, voyages, culture, services domestiques, etc.). Tous les parents élèvent leurs enfants du mieux qu’ils peuvent, et en souhaitant qu’ils réussissent leurs vies et accèdent à une situation au moins égale, voire supérieure à la leur. L’instruction obligatoire de 6 à 16 ans, dispensée à l’école, est déconnectée de la réalité du monde du travail, et échoue de plus en plus souvent, vu le nombre croissant d’illettrés, et se montre défaillante dans l’orientation et la construction de projet professionnel cohérent et viable. Dévalorisés, en échec, sans perspective d’avenir, victimes de chômage, de discrimination à l’embauche, il est compréhensible que ces jeunes restent oisifs, deviennent provocants envers une société qui ne leur donne pas toutes les chances de réussite.
En accord avec Laurent Mucchielli, il est aisé d’incriminer la responsabilité des parents, mauvais éducateurs, des jeunes fainéants et rebelles, plutôt que de remettre en cause les méthodes d’enseignement, et d’orientation professionnelle, les structures de la société capitaliste, où les actionnaires ne recherchent que le profit, quitte à délocaliser les lieux de production, sans considération pour les salariés dont ils exploitent les compétences, et les remercient sans le moindre état d’âme.
Avant de commencer à rédiger vos devoirs, lisez minutieusement la méthodologie.
Mettez-vous en situation de concours pour l’épreuve de culture générale. En effet, après avoir lu les conseils méthodologiques, rien ne vaut une mise en situation pour apprécier ses potentialités et ses difficultés.
Pour cela, faites les épreuves proposées en respectant rigoureusement le temps imparti.
Mettez-vous en situation de concours pour l’épreuve orale : après avoir lu les conseils méthodologiques, procurez-vous un enregistreur. Faites les sujets proposés en respectant les dix minutes de préparation.
CULTURE GENERALE
• Modalité de l’épreuve
L’épreuve dure deux heures et est constituée de cinq questions portant sur cinq textes différents. Une question est donc posée sur chacun des textes. Ordinairement, chaque texte est noté sur trois points. Cinq points sont donc attribués à la syntaxe et à l’orthographe de vos copies.
• Quelques conseils de rédaction
La présentation matérielle doit être attrayante afin de rendre la lecture aisée et agréable.
L’objet d’efficacité doit rester prioritaire: utilité maximum pour le correcteur dont vous devrez faciliter autant que possible la lecture.
Clarté – précision - rigueur - courtoisie
L’écriture doit être la plus lisible possible même si votre écriture est difficile à lire car il risque d’y avoir une rupture dans le rythme et dans l’unité du devoir.
Si la lecture est trop hachée, s’il existe des malentendus sur la valeur de la copie, si certains passages sont difficilement lisibles, vous risquez d’irriter le correcteur et par conséquent réduire vos chances de réussir le concours.
- La mise en page doit être claire et aérée : aller à la ligne si le raisonnement l’exige mais pas trop pour éviter tout de même une impression de dispersion.
- L’orthographe est un outil de communication et un test de rigueur et de logique. Il est donc important de réduire le plus possible les erreurs.
- Rédigez au présent chaque fois que cela est possible.
- Les réponses aux questions ne doivent pas être un travail de stylistique académique mais les règles générales de la langue française doivent être respectées.
- Il existe un style propre à chaque candidat. Cependant, précision, simplicité et objectivité sont de rigueur. Toutefois, évitez tout lyrisme ou métaphores.
- Ne pas paraphraser mais citer si cela est nécessaire certains arguments d’un texte.
- Evitez de recopier des extraits entiers de documents. Vous avez cependant la possibilité de reprendre une phrase intéressante ou une citation mais vous devez le signaler entre guillemets.
• Gestion de votre temps
Vous avez deux heures pour rédiger vos questions. Il est donc conseillé de ne pas consacrer plus de vingt minutes par question. Vérifiez au bout d’une heure si vous avez bien terminé la troisième question. Surtout, terminez votre devoir.
En effet, même si ce n’est pas explicite dans les consignes de correction, la plupart des correcteurs ne mettent pas la moyenne aux copies dont toutes les questions n’ont pas été traitées.
• Structurez vos réponses
Mêmes si vos réponses doivent être concises, vous devez cependant autant que possible rédiger chaque réponse avec une introduction très courte, un développement et une conclusion facultative.
L’introduction :
Amenez le sujet
Evoquez en une phrase un problème, ou une situation, plus vaste que le sujet. Cette démarche donne un contexte à la question qui va être traitée.
Elle ménage une phrase introductive qui prépare le lecteur et lui évite d’entrer brutalement dans le sujet.
Présentez le sujet
Donnez tous les renseignements permettant de savoir ce dont il s’agit.
-Cette étape est reliée à la première par un lien logique explicite ou implicite.
-On nomme l’auteur de la pensée à commenter, on cite le titre de l’ouvrage ou du magazine.
-Lorsqu’il y a citation, celle-ci est résumée si elle est longue, reprise telle quelle s’il s’agit de quelques mots.
Annoncer le plan
Composer une phrase originale, qui présente les deux ou trois étapes du plan de la façon la plus fluide possible en insistant sur le lien logique qui les unit.
Plusieurs erreurs sont donc à éviter :
-Ce n’est pas le moment de donner des réponses, elles sont réservées à la conclusion.
-On essaie de s’abstenir de formules du type : « nous verrons d’abord...nous verrons ensuite », « premièrement...deuxièmement », « dans une première partie... dans une deuxième partie ». On s’efforce de parvenir à une formulation moins maladroite.
Les différents types de plans :
Il existe trois différents types de plans que l’on peut adapter en fonction des diverses situations rencontrées. Commençons par le premier plan nous venant à l’esprit : le plan par opposition
1-Le plan par opposition.
Ce plan est souvent utilisé pour marquer des oppositions fortes dans le
sujet. Il permet de définir, par exemple, les points positifs, puis les points négatifs; le pour et le contre. Ce type de plan est proche de l’organisation « Thèse/Antithèse/ Synthèse ». Il peut être employé avec certains sujets sur lesquels les opinions sont radicales et tranchées. L’inconvénient majeur du plan par oppositions reste la manière caricaturale par laquelle il analyse le sujet, en effet, il est souvent difficile de soutenir une thèse et son contraire dans un même plan.
2- Le plan causal.
Ce type de plan est couramment utilisé. Il permet de circonscrire avec
précision les problèmes soulevés dans le sujet. Le plan causal effectue
l’analyse du phénomène, analyse ses causes, puis ses conséquences.
1-Analyse du phénomène.
2-Analyse des causes.
3-Analyse des conséquences.
3-Le plan par catégories.
Ce plan reste sans doute le plus efficace des trois. Il permet souvent une analyse complète du sujet. Il consiste à multiplier les points de vue concernant le sujet à analyser.
Ces points de vue peuvent être multiples : Point de vue historique, social, économique, psychologique, politique, affectif, médical, technique, etc.
L’essentiel reste sans doute d’adapter le point de vue en fonction du sujet traité. Il existe ainsi une multiplicité de points de vue adaptable à la particularité de chacun des sujets.
Important : Ces différents types de plans n’ont de sens que lorsqu’ils s’adaptent précisément au sujet traité.
La conclusion :
Faire le bilan
Reprendre de façon synthétique la démonstration menée dans le
développement, pour montrer comment on est parvenu à la réponse que l’on donne.
Il s’agit donc de récapituler ce qui a été étudié dans le corps du
développement. C’est ce que l’on appelle la conclusion récapitulative.
Procéder à un élargissement
Donnez une nouvelle orientation à votre pensée, une piste pour des
recherches ultérieures. Ce n’est possible que si le bilan du développement permet une autre question qui prolongera la réflexion
au-delà du sujet.
• Exemples de sujets à traiter
Styles jeunes, zap sur la cool génération
Pour les 15-25 ans, « être cool » a changé de sens. Ce n’était qu’un look vestimentaire, c’est devenu une nouvelle façon de vivre. En France, les 15-25 ans soignent l’apparence, portent des marques, s’habillent mode dans leurs magasins fétiches, fis s’inspirent de leurs stars préférées, celles du petit écran, qu’ils regardent 2 h 15 partout Pour 94 % d’entre eux, le plus important, c’est de « s’éclater » ou de se « défouler », en écoutant du rap (54 %) ou de la techno (43 %) ou en participant à des rendez-vous cultes la Techno parade à Paris ou la Route du rock à Saint-Malo. Ou encore en pratiquant un sport ludique et « défoulant » comme le skate-board. Enfin, « être cool », c’est communiquer en passant 3 heures par semaine sur internet pour discuter, consulter des sites musicaux, quand ils ne sont pas branchés sur leur portable. Une génération ouverte, bien dans sa peau et optimiste sur son avenir.
Pascale Richard, Le Monde, 19 octobre 2001.
Dans cet extrait du journal Le Monde, choisissez un argument qui vous semble intéressant concernant l’intégration des jeunes à la vie sociale.
Réponse:
Dans cet extrait du journal Le Monde, Pascale Richard, évoque ce qui caractérise le mode de vie des 15-25 ans : porter des vêtements de marque, écouter de la musique rock, techno, rap, passer 2 h 15 devant la télévision, et communiquer par Internet. C’est cet enthousiasme pour les moyens de communication, que sont e petit écran et l’ordinateur, que nous développerons.
Contrairement aux générations précédentes, ces deux outils font partie de l’environnement des jeunes dès leur naissance, Ils sont pris dès le plus jeune âge dans un flot d’images, où le virtuel se mêle à la réalité. Or ces images sont génératrices d’émotions parfois intenses qui ne sont jamais ou très rarement verbalisées par les enfants et les parents. Or il est important pour la construction de la personnalité d’arriver à maîtriser ses émotions, d’avoir un esprit critique.
La télévision et les jeux vidéo sollicitent principalement la vue et l’audition, le reste du corps étant peu sollicité, il accumule des tensions nerveuses et des déformations liées aux mauvaises postures. Les jeunes se détournent des activités physiques qui réclament, elles, un effort (il est plus facile de marquer un but dans un jeu vidéo que sur le terrain). Le virtuel apporte des satisfactions, des plaisirs faciles, alors que la réalité est tout autre, elle implique travail, peine, parfois souffrance et frustration, avant le plaisir de la réussite.
La vision prolongée d’images n’est pas bonne pour l’organisme, elle est à l’origine de fatigue visuelle, de troubles de sommeil et peut, dans des cas, heureusement rares, provoquer des crises d’épilepsie.
L’immobilisme favorise le grignotage, la consommation de boissons sucrées (vantées par les publicités) et bien sûr favorise les problèmes de surpoids.
Les enfants ne sont jamais confrontés à l’ennui, au manque, or ce temps est indispensable dans la construction psychologique de l’enfant qui doit alors chercher une solution, et entreprendre autre chose, et apprendre à se retrouver face à lui-même.
Les relations des personnages sont artificielles, les problèmes se résolvent..., la réalité quant à elle, reste douloureuse, fade, impitoyable.
L’enfant se construit en imitant les modèles qu’il voit, or les scènes violentes se multiplient sur les écrans, on peut s’inquiéter de l’effet que cela peut avoir sur les jeunes, qui ne font pas la différence entre virtualité et réalité.
Bien sûr, l’utilisation à des fins pédagogiques (documentaires, informations scientifiques, littéraires, cours via Internet...) de ces outils n’est plus à démontrer. Il est indispensable que les adultes apprennent aux jeunes à utiliser, choisir les programmes, les jeux vidéo, limiter leur utilisation, afin de privilégier d’autres activités plus physiques et favoriser les échanges (analyse de ce qui été vu, réalité et fiction, les émotions ressenties, etc.).
Car les jeunes doivent développer leur libre arbitre, leur liberté de penser, d’imaginer des relations humaines afin d’être armés pour affronter les réalités de la vie.
Exemple :
Quoi de plus artificiel, pour certains, qu’un visage fardé, une peau tatouée ou un corps criblé de piercing ? Pourtant ces corps marqués de façon ostentatoire ne renvoient pas à l’idéal d’un corps naturel. Celui-ci n’est qu’une production « culturelle », à des degrés divers tous les corps humains sont marqués par des artifices.
Chaque culture est organisée selon des structures symboliques présentes aussi bien dans les récits, les gravures, les pratiques agraires que dans la ritualisation de la conception ou du culte des morts. Dans ce contexte, les corps et leur peau furent, et sont encore, comme les sols des surfaces particulièrement cultivées. Par les tatouages, les peintures de guerre, les scarifications, le marquage de la peau signale l’appartenance effective du corps individuel à un corps social ou à un clan (...). Les cultures traditionnelles remodèlent aussi le corps par des techniques que nous pratiquons quotidiennement comme l’habillage, la coiffure et le maquillage. C’est également dans ce contexte qu’il faut sans doute comprendre la prise en charge des transformations du corps par la médecine (qu’il s’agisse par exemple de la chirurgie esthétique, des greffes ou des prothèses) dans le sens où ces modifications participent d’une conformation à un idéal culturel commun de santé et de beauté.
Michel Tibon-Cornillat, Sciences et Avenir, hors-série, octobre 1998.
Analysez le texte et argumentez une idée principale.
Réponse:
En tout temps et en tout lieu, le corps a été l’objet d’attentions particulières vêtement, maquillage, coiffure, parure, etc. Ces corps marqués sont des « productions culturelles » qui correspondent à des rites initiatiques, signent l’appartenance à un groupe, un clan, et concourent ou s’opposent au conformisme culturel.
À l’adolescence, le choix des vêtements concorde avec le désir d’indépendance, d’affirmation de sa personnalité, et de reconnaissance par son groupe.
En revanche, pour les adultes, changer son apparence coïncide avec le désir d’être conforme à la norme que les médias véhiculent jeunesse, maigreur... Les hommes et les femmes insatisfaits de leur corps se livrent alors à des modifications mineures : coloration des cheveux, maquillage, vêtements... Mais d’autres opèrent des modifications majeures en ayant recours à la chirurgie esthétique nez, seins, fesses, cuisses, rides, lèvres... Ces interventions ne sont pas sans danger, et le résultat parfois laisse des séquelles irréparables.
La société devrait plutôt exploiter la richesse de la diversité, valoriser les différences, afin que chacun y trouve sa place, et affiche sans complexe sa personnalité.
Exemple :
Des conseils municipaux d’enfants
Monsieur le maire ? Il n’est pas disponible. Rappelez après la sonnerie de la récré. Cette vision du maire en culottes courtes est sans doute exagérée, car peu de conseils municipaux de jeunes élisent réellement un représentant appelé maire junior. Mais l’image reflète quand même une réalité il y a en France 1 200 conseils d’enfants, d’ados ou de jeunes adultes. Leurs compositions, leurs modes de fonctionnement, leurs actions diffèrent. Tous cependant tiennent un rôle politique et pédagogique. Vivifiant pour la démocratie. À l’heure où bien des jeunes se plaignent de manquer d’écoute, les conseils juniors invitent à prendre la parole, à agir au sein de l’école, du quartier ou de la commune. Et ils fourmillent d’idées généreuses : à Schiltigheim, en Alsace, — le berceau des jeunes élus — le conseil fonctionne depuis 22 ans. Il a initié des actions humanitaires et rendu les aires de jeux accessibles aux jeunes handicapés. Solidarité toujours à Issy-les-Moulineaux où les jeunes ont organisé un réveillon pour des SDF. Dans d’autres villes, les ados ont amélioré la vie dans la cité skate-parc installé à Gap, transport scolaire revu et corrigé à Kunheim, pistes cyclables créées à La Roche-sur-Yon, édition d’une plaquette sur le poids des cartables, «ras le dos », à Guyancourt... Partout en France, des jeunes deviennent forces de propositions citoyennes.
Gilles Rotman
Quel est, selon vous, l’intérêt de telles initiatives ?
Réponse :
L’apprentissage de la vie politique et de la démocratie, peut se faire dès 9-13 ans au sein des conseils municipaux d’enfants. Cette expérience présente un grand nombre d’intérêts, tant pour les municipalités qui les mettent en place, que pour les jeunes qui y participent.
Pour les communes, le conseil des jeunes se fait le porte-parole de la politique globale mise en place, et permet d’avoir un espace d’échanges enrichissants avec les plus jeunes, et de renouer le dialogue avec des populations des cités qui se sentent exclues. Les élus montrent leur travail de l’intérieur et rendent crédible leur discours.
Bien que les conseils municipaux d’enfants diffèrent du fonctionnement classique du conseil municipal de leurs aînés (composition, fonctionnement, actions), ils permettent de proposer, et défendre des projets devant le conseil municipal. Ils s’initient à la démocratie par la négociation, et le vote.
Ils apprennent à gérer les budgets de fonctionnement et d’investissement, et ainsi se confrontent à la réalité du terrain.
Ce type d’expérience pour le jeune est enrichissant car elle participe à l’éducation du futur citoyen qu’il va devenir ; elle peut susciter des vocations, et lui permettre d’avoir un regard plus objectif, sur le jeu des manoeuvres politiques (manipulation de l’opinion, discours démagogiques, etc.).
Exemple :
La France de la nuit
L’activité des hommes, pour l’essentiel, se déroule pendant la journée. L’actualité, qui en est le reflet dramatique ou étonnant, suit ce rythme diurne. Une fois n’est pas coutume, Le Nouvel Observateur a cette fois choisi d’explorer la nuit, dans tous ses recoins, sous tous ses aspects. Il y a la nuit de la fête, en perpétuel bouillonnement, dont l’activité traduit souvent mieux que sous le soleil l’évolution d’une société. Comme les gens de mode ou de culture, les gens de la nuit sont une plaque sensible des mentalités. Plus sensibles à la lumière, ils le sont aussi aux manières d’être et de penser. Les insomniaques, surtout quand ils sont volontaires, forment une catégorie sociale souvent en pointe. Mais il y a aussi la nuit du travail, celle du rêve et celle de la souffrance.
Après minuit, les heures sont plus denses, plus créatives, plus dures aussi. Dans les usines, les bureaux, les ateliers ou les chambres de l’écriture, l’obscurité stimule et inquiète, angoisse et libère. C’est la nuit de la peine ou celle de la découverte. Même quand la ville dort, elle vit toujours c’est l’idée qui court dans tout ce numéro.
Extrait du Nouvel Observateur du 21juin2001.
En vous appuyant sur au moins trois exemples d’activités différentes, commentez cette phrase :
« Même quand la ville dort, elle vit toujours ».
Réponse
La nuit est un monde particulier dont tous peuvent profiter mais que chacun ignore souvent
— si la restauration est bien connue... (les restaurateurs et employés ne quittent pas leur lieu de travail avant minuit)
— les services publics : urgences, hôpitaux et cliniques, police, pompiers, voirie mais aussi poste, SNCF, gendarmerie.., assument de nuit comme de jour, le fonctionnement normal d’une collectivité de quelque 60 millions d’individus
— la nuit est un monde en soi. Les gens s’y connaissent, s’habituent au rythme biologique, à la lumière, aux horaires, aux transports.
Exemple :
Quel est le sens des violences urbaines ? Parmi le flot ininterrompu des discours médiatiques, politiques et sociologiques, on peut repérer au moins quatre grands types de conceptualisations proposant des généralités stéréotypées dont il faut se méfier.
Le retour des classes dangereuses ce premier type, aussi vieux que la société industrielle, est constitué par les préjugés bourgeois traditionnels à l’encontre des jeunes milieux populaires. Sont ainsi incriminés le manque d’éducation ou la mauvaise éducation dispensée par les parents, l’oisiveté et l’errance noctambule, l’absence de normes provoquant le non-respect de la loi, de l’autorité, de la morale et la politesse, la consommation de cannabis (jadis, c’était l’alcool). Il y a trente ans, J-C. Chamboredon et M. Lemaire constataient déjà que « c’est dans les conflits qui naissent à propos des jeunes que l’on peut mieux ressaisir tous les griefs portés contre les moeurs populaires. (...) C’est dans l’aptitude à transmettre la culture que l’on voit le signe le plus indiscutable de culture et c’est une accusation de barbarie que dénoncer l’incapacité de donner une éducation correcte ».
Laurent Mucchielli, Violences et insécurité,
Partagez-vous l’opinion de l’auteur lorsqu’il dénonce le préjugé bourgeois à l’encontre des jeunes milieux populaires ?
Vous développerez en une quinzaine de lignes votre réflexion.
Réponse:
Les violences urbaines, et le climat d’insécurité, alimentent régulièrement le discours des journalistes, des hommes politiques et sociologues, Tous tentent de les expliquer en invoquant le manque d’éducation et les comportements déviants. Peut-on se satisfaire de cette interprétation simpliste, sans s’interroger sur ce que la société et les nantis proposent aux jeunes des milieux populaires
Dans notre société se côtoient différentes classes sociales qui, actuellement, ne se réduisent pas au schéma marxiste des bourgeois possédant les moyens de production, et les ouvriers vendant leurs forces de travail.
La classe populaire (employés et ouvriers) représente 60 % des actifs, et se distingue des classes supérieures par le niveau d’étude et par l’accès à certains types de consommations (vacances, voyages, culture, services domestiques, etc.). Tous les parents élèvent leurs enfants du mieux qu’ils peuvent, et en souhaitant qu’ils réussissent leurs vies et accèdent à une situation au moins égale, voire supérieure à la leur. L’instruction obligatoire de 6 à 16 ans, dispensée à l’école, est déconnectée de la réalité du monde du travail, et échoue de plus en plus souvent, vu le nombre croissant d’illettrés, et se montre défaillante dans l’orientation et la construction de projet professionnel cohérent et viable. Dévalorisés, en échec, sans perspective d’avenir, victimes de chômage, de discrimination à l’embauche, il est compréhensible que ces jeunes restent oisifs, deviennent provocants envers une société qui ne leur donne pas toutes les chances de réussite.
En accord avec Laurent Mucchielli, il est aisé d’incriminer la responsabilité des parents, mauvais éducateurs, des jeunes fainéants et rebelles, plutôt que de remettre en cause les méthodes d’enseignement, et d’orientation professionnelle, les structures de la société capitaliste, où les actionnaires ne recherchent que le profit, quitte à délocaliser les lieux de production, sans considération pour les salariés dont ils exploitent les compétences, et les remercient sans le moindre état d’âme.