LES MALADIES MENTALES
Définition:
Ce sont les troubles de l'affectivité et/ou du comportement social.
Historique:
Concept de santé mentale est relatif car variable selon les époques, les valeurs véhiculées par chaque société et leur plus ou moins grande tolérance face aux écarts de comportements individuels. Autrefois, on parlais de folie, terme géénrique qui désignait les troubles mentaux. Considéré d'abord comme "envoyé de Dieu" puis " possédé du diable" le "fou" fut désigné au 19ème siècle comme "aliéné" et la société créa des asiles pour les protéger tout en se protégeant.
Santé mentale:
OMS" santé mentale estsoumise à la double influence des facteurs biologiques et sociaux et présente des degrés et variations. Cette conception suppose chez l'individu l'aptitude à nouer des relations harmonieuses avec autrui et à participer/contribuer de façon constructive aux modifications du milieu social et physique".
Statistiques:
1/3 des consultations chez le généraliste et des hospitalisations est motivé par un trouble mental. 12% des adultes consomment règulièrement un médicament psychotrope. On dénombre 150000 tentatives de suicides et 13000 suicides par an. 30% des français auraient déjà envisagé de se suicider. 15% des tentatives de suicide concernent des jeunes femmes entre 20 et 24 ans. 9 millions de personnes entre 15 et 75 ans vivent ou vivront une dépression nerveuse qui constitue( enquête INPES), selon l'OMS, le premier trouble mental dans le monde. 72000 personnes sont hospitalisées sous contrainte chaque année. Enquête de l'observatoire francais des toxicomanies fait état de 14% des hommes et 25% des femmes adultes ayant consommé un psychotrope en 2005.
Descriptif:
Maladie mentale n'est pas un trouble de l'intelligence mais un trouble de l'intégration de la personnalité et du monde. Trouble qui se traduit par le délire, la destructuration de la personnalité, une souffrance, un trouble du comportement, un " passage à l'acte" permettant d'échapper à l'angoisse, une régression. Maladies mentales ont un double aspect individuel et social.
_Troubles névrotiques: troubles du comportement dont le patient est la plupart du temps conscient et qui s'expliquent par l'existence d'un conflit intérieur.
_Troubles psychotiques:perte totale de contact avec la réalité. Patient qui n'a pas conscience de son état.
_Troubles mentaux d'origine organique:atteinte du fonctionnement du cerveau secondaire à un traumatisme, à une maladie infectieuse ou à une maladie dégénérative ( Alzheimer).
_Dépression nerveuse: 50à 60% des dépressions ne sont pas traitées alors que paradoxalement, on note une surconsommation d'antidépresseurs pas toujours prescrits à bon escient.
_Suicides.
Causes:
_Troubles mentaux acquis qui font suite à:
• des facteurs organiques: alcoolisme, syphilis,maladies infectieuses...
• effets secondaires de certains médicaments soupçonnés d'être dépressogènes.
• grossesse et naissance d'un enfant: syndrome du "post partum blues" touchant 10 à 20% des femmes dans les heures ou jours suivant l'accouchement.
• facteurs psychiques: chocs émotionnels liés aux circonstances de la vie (décès, divorce...)
• états anxieux:le stress peut être pathologique dans sa forme extrême si l'individu en ressent une souffrance au quotidien.
• facteurs exogènes:les maladies mentales se développent et s'aggravent parallèlement aux nouvelles données sociales (urbanisation, travail des femmes, nouveaux modèles de consommation, jeunesse plus libre, vieillesse moins entourée, chômage, éclatement des familles, l'exclusion...)
Ces troubles mentaux sont curables et accessibles à la psychothérapie.
_Troubles mentaux héréditaires:
• existence de gènes responsable d'une mauvaise maturation du système nerveux, d'une fragilité aux facteurs venus du milieu extérieur. Risque héréditaire prouvée avec maladie comme schizophrénie, psychoses...
• étude de biologistes, revue Sciences, 1996, montre que chez les personnes psychologiquement les plus fragiles, il y a une discrète anomalie de structure dans une région chromosomique voisine de celle qui dirige la sérotonine.(molécule jouant une rôle phare dans la transmission des infos au système nerveux). Recherches contestées par psychiatres car ils ne reconnaissent pas aux biologique le droit de fournir une explication moléculaire de la conscience et de la maladie mentale.
• Attention: si existence d'un déterminant biologique héréditaire au stress,névrose, psychose...est prouvée, une nouvelle menace se dessine concernant la mise au point de tests génétiques qui les dépisteraient (=>risque d'eugénisme)
Traitements:
_Traitements médicamenteux (chimio):médicaments psychotropes qui agissent de façon spécifique et efficace sur la vie mentale. Plusieurs catégories: neuroleptiques(calment les états d'agitation), antidépresseurs(inverser l'humeur) et tranquillisants(action sédative et relachement du tonus musculaire).
_Psychotérapie:séances individuelles,collectives ou familiales. But étant de saisir les rapports entre le sujet et son milieu.
_Psychanalyse:long et coûteux traitement. Il s'agit d'une hypothèse scientifique.
_Approches corporelles: relaxation par exemple.
_Ergothérapie: occupations que l'on propose aux malades (travaux ménagers,bricolage, jardinage...)
Prise en charge:
_Sectorisation psychiatrique:1960: le malade mental apparait comme un malade comme les autres. Souvent soigné en soins ambulatoires. Fermeture progressive des hôpitaux psy.France est découpée en secteurs de psychiatrie adulte,psychiatrie infoto-juvénile, et psychiatrie pénitentière. Hospitalisation à temps complet est aussi peu fréquente que possible et se fait dans des structures ouvertes afin d'éviter ségrégation: hôpitaux de jour,cliniques privées... Existe également structures de réinsertion: foyers préparant un retour à l'autonomie, une vie professionnelle...
_Professionnels en grand nombre: psychologues et psychiatres, orthophoniste, ergothérapeutes.
_internement des malades mentaux:majorité des malades hospitalisés librement (hospitalisation libre). Petit nombre hospitalisés sous la contrainte càd sans leur consentement en vertu de la loi de 1838 aménagée par lois de 1990 puis 2002 sur les droits des malades. 2 procédures d'internement:hospitalisation sur demande d'un tiers(87%) et hospitalisation d'office décidée par préfet ou maire.
_protection des biens des malades mentaux:loi de 1968 permet de placer sous un régime de protection juridique toute personne dans l'incapacité physique ou mentale de régler ses intérêts matériels( sauvegarde de justice,curatelle, tutelle).
Problèmes:
_augmentation de la morbidité liée à la maladie mentale:de plus en plus de personnes présentent des troubles mentaux. On assiste à une médicalisation croissante de la souffrance psychique(consommation accrue de psychotropes chez l'adulte et l'enfant)=>la demande explose et les moyens de prise en charge se réduisent.
_importance des suicides:2ème cause de décès chez les jeunes surtout les filles. Plus de 65ans concerné.
_coût social important: pour la sécurité sociale. Dispositif spécialisé lourd et personnel nombreux. Perte de journées pour les entreprises. Accidents de la route provoqués par manque de vigilence à cause des médicaments psychotropes. Fréquence des comportements alcoolique, toxicomanique et délinquants en rapport direct avec un trouble mental.
_protection des "majeurs incapables" mal assurée: destinée à l'origine à protéger les déficients mentaux, système qui dérive car concerne de plus en plus de personnes endettées, alcoolique, toxicomanes.
_dispositif de prise en charge inssuffisant:constat désolant car la psychiatrie souffre de la baisse du nombre de lits(moins 125000lits depuis 1970),manque de personnel avec une formation appropriée, forte disparité dans l'offre de soins selon les départements. Des conséquences lourdes avec des malades non accueillis qui se retrouvent en prison ou SDF.(30%malades mentaux en prison!=>on parle de désastre psychiatrique). Une diminution de la qualité des soins avec de longues attentes, hospitalisation d'urgence impossible, temps consacré au dialogue trop court. Médicalisation excessive de la maladie psychique.De plus en plus d'internements d'urgence favorisant les risques d'internements abusifs. Comportements violents dans structures psychiatriques donc une demande de réponses sécuritaires pas adaptées(enfermement des malades...).
Remèdes:
_Mesures d'odre général avec une modification des modes de vie et de pensée (valorisation du temps libre, développement de la solidarité à l'égard des personnes seules, personnes âgées, lutte contre le chômage et l'exclusion...)
_Mesures pour la diminution de consommation de psychotropes avec l'information censée sensibilisée les medecins au problème de cette surconsommation( préférer l'écoute.)
_Mesures de prévention du suicide avec pour les jeunes une prise en charge systématique par un psychiatre avec proposition de suivi, ouverture de lits d'hospitalisation et de maisons de l'adolescent, des campagnes médiatiques pour distinguer simple tristesse et depression, sensibilisation des parents et personnel scolaire.
Pour les adultes, avec l'UNPS( union nationale de prévention du suicide) qui préconise des brochures d'infos dans les ANPE, les comissions de surendettement, les maisons de retraite... et un réseau de soutien aux familles endeuillées par un suicide.
_Réorganisation des soins psychiatriques: PLAN SANTE MENTALE 2005-2008 prévoit des aides financières pour la psychiatrie hospitalière, la création de 2500 postes en psychiatrie hospitalière. psychiatrie pénitentière réformée avec l'hospitalisation d'un détenu qui doit se faire dans un UHSA (unité hospitalière spécialement aménagée) et dans UMD (unité pour malade difficiles). Campagne grand public lancé fin 2007 vise à informer sur la dépression et à inciter les malades au dialogue.
Problèmes actuels:
_véritable problème de santé publique:développement du recours à l'alcool, dorgue,psychotropes,multiplication des suicides,troubles dépressifs, on mesure l'impact sur la santé mentale des individus ainsi que les conséquences sur le milieu familial,social et professionnel. Nouveaux problèmes identifiés chez enfants/ados au travers de l'utilisation croissante et banalisée de psychotropes, conduites à risques, troubles alimentaires,augmentation des maltraitances. Spectaculaire dvpt, meilleures conditions de vie et de travail accompagnées parallèlement d'un appauvrissement sur le plan des échanges et fragilisation de la vie émotionnelle.
_problème d'éthique avec tests génétiques:voir dessus
_surconsommation de somnifères: crainte d'une explosion de la médicalisation pharmacologique de l'existence.
_retard dans prévention du suicide ci dessus
_cyberaddiction:addiction aux jeux vidéos, dépendance compulsive avec connection sans limite et fuite de la réalité= symptomes d'un malaise profond.
_image négative de la psychiatrie: poids de la stigmatisation et de l'exclusion,très liée à la notion d'enfermement.
_représentations fausses et retard de soins: malades mentaux percus comme dangereux. Les conduites dangereuses leur sont fortement associés (cause notamment des médias). Conséquence: une personne souffrant de troubles mentaux aura du mal à s'associer à ces images d'où retard de soins.
Ce sont les troubles de l'affectivité et/ou du comportement social.
Historique:
Concept de santé mentale est relatif car variable selon les époques, les valeurs véhiculées par chaque société et leur plus ou moins grande tolérance face aux écarts de comportements individuels. Autrefois, on parlais de folie, terme géénrique qui désignait les troubles mentaux. Considéré d'abord comme "envoyé de Dieu" puis " possédé du diable" le "fou" fut désigné au 19ème siècle comme "aliéné" et la société créa des asiles pour les protéger tout en se protégeant.
Santé mentale:
OMS" santé mentale estsoumise à la double influence des facteurs biologiques et sociaux et présente des degrés et variations. Cette conception suppose chez l'individu l'aptitude à nouer des relations harmonieuses avec autrui et à participer/contribuer de façon constructive aux modifications du milieu social et physique".
Statistiques:
1/3 des consultations chez le généraliste et des hospitalisations est motivé par un trouble mental. 12% des adultes consomment règulièrement un médicament psychotrope. On dénombre 150000 tentatives de suicides et 13000 suicides par an. 30% des français auraient déjà envisagé de se suicider. 15% des tentatives de suicide concernent des jeunes femmes entre 20 et 24 ans. 9 millions de personnes entre 15 et 75 ans vivent ou vivront une dépression nerveuse qui constitue( enquête INPES), selon l'OMS, le premier trouble mental dans le monde. 72000 personnes sont hospitalisées sous contrainte chaque année. Enquête de l'observatoire francais des toxicomanies fait état de 14% des hommes et 25% des femmes adultes ayant consommé un psychotrope en 2005.
Descriptif:
Maladie mentale n'est pas un trouble de l'intelligence mais un trouble de l'intégration de la personnalité et du monde. Trouble qui se traduit par le délire, la destructuration de la personnalité, une souffrance, un trouble du comportement, un " passage à l'acte" permettant d'échapper à l'angoisse, une régression. Maladies mentales ont un double aspect individuel et social.
_Troubles névrotiques: troubles du comportement dont le patient est la plupart du temps conscient et qui s'expliquent par l'existence d'un conflit intérieur.
_Troubles psychotiques:perte totale de contact avec la réalité. Patient qui n'a pas conscience de son état.
_Troubles mentaux d'origine organique:atteinte du fonctionnement du cerveau secondaire à un traumatisme, à une maladie infectieuse ou à une maladie dégénérative ( Alzheimer).
_Dépression nerveuse: 50à 60% des dépressions ne sont pas traitées alors que paradoxalement, on note une surconsommation d'antidépresseurs pas toujours prescrits à bon escient.
_Suicides.
Causes:
_Troubles mentaux acquis qui font suite à:
• des facteurs organiques: alcoolisme, syphilis,maladies infectieuses...
• effets secondaires de certains médicaments soupçonnés d'être dépressogènes.
• grossesse et naissance d'un enfant: syndrome du "post partum blues" touchant 10 à 20% des femmes dans les heures ou jours suivant l'accouchement.
• facteurs psychiques: chocs émotionnels liés aux circonstances de la vie (décès, divorce...)
• états anxieux:le stress peut être pathologique dans sa forme extrême si l'individu en ressent une souffrance au quotidien.
• facteurs exogènes:les maladies mentales se développent et s'aggravent parallèlement aux nouvelles données sociales (urbanisation, travail des femmes, nouveaux modèles de consommation, jeunesse plus libre, vieillesse moins entourée, chômage, éclatement des familles, l'exclusion...)
Ces troubles mentaux sont curables et accessibles à la psychothérapie.
_Troubles mentaux héréditaires:
• existence de gènes responsable d'une mauvaise maturation du système nerveux, d'une fragilité aux facteurs venus du milieu extérieur. Risque héréditaire prouvée avec maladie comme schizophrénie, psychoses...
• étude de biologistes, revue Sciences, 1996, montre que chez les personnes psychologiquement les plus fragiles, il y a une discrète anomalie de structure dans une région chromosomique voisine de celle qui dirige la sérotonine.(molécule jouant une rôle phare dans la transmission des infos au système nerveux). Recherches contestées par psychiatres car ils ne reconnaissent pas aux biologique le droit de fournir une explication moléculaire de la conscience et de la maladie mentale.
• Attention: si existence d'un déterminant biologique héréditaire au stress,névrose, psychose...est prouvée, une nouvelle menace se dessine concernant la mise au point de tests génétiques qui les dépisteraient (=>risque d'eugénisme)
Traitements:
_Traitements médicamenteux (chimio):médicaments psychotropes qui agissent de façon spécifique et efficace sur la vie mentale. Plusieurs catégories: neuroleptiques(calment les états d'agitation), antidépresseurs(inverser l'humeur) et tranquillisants(action sédative et relachement du tonus musculaire).
_Psychotérapie:séances individuelles,collectives ou familiales. But étant de saisir les rapports entre le sujet et son milieu.
_Psychanalyse:long et coûteux traitement. Il s'agit d'une hypothèse scientifique.
_Approches corporelles: relaxation par exemple.
_Ergothérapie: occupations que l'on propose aux malades (travaux ménagers,bricolage, jardinage...)
Prise en charge:
_Sectorisation psychiatrique:1960: le malade mental apparait comme un malade comme les autres. Souvent soigné en soins ambulatoires. Fermeture progressive des hôpitaux psy.France est découpée en secteurs de psychiatrie adulte,psychiatrie infoto-juvénile, et psychiatrie pénitentière. Hospitalisation à temps complet est aussi peu fréquente que possible et se fait dans des structures ouvertes afin d'éviter ségrégation: hôpitaux de jour,cliniques privées... Existe également structures de réinsertion: foyers préparant un retour à l'autonomie, une vie professionnelle...
_Professionnels en grand nombre: psychologues et psychiatres, orthophoniste, ergothérapeutes.
_internement des malades mentaux:majorité des malades hospitalisés librement (hospitalisation libre). Petit nombre hospitalisés sous la contrainte càd sans leur consentement en vertu de la loi de 1838 aménagée par lois de 1990 puis 2002 sur les droits des malades. 2 procédures d'internement:hospitalisation sur demande d'un tiers(87%) et hospitalisation d'office décidée par préfet ou maire.
_protection des biens des malades mentaux:loi de 1968 permet de placer sous un régime de protection juridique toute personne dans l'incapacité physique ou mentale de régler ses intérêts matériels( sauvegarde de justice,curatelle, tutelle).
Problèmes:
_augmentation de la morbidité liée à la maladie mentale:de plus en plus de personnes présentent des troubles mentaux. On assiste à une médicalisation croissante de la souffrance psychique(consommation accrue de psychotropes chez l'adulte et l'enfant)=>la demande explose et les moyens de prise en charge se réduisent.
_importance des suicides:2ème cause de décès chez les jeunes surtout les filles. Plus de 65ans concerné.
_coût social important: pour la sécurité sociale. Dispositif spécialisé lourd et personnel nombreux. Perte de journées pour les entreprises. Accidents de la route provoqués par manque de vigilence à cause des médicaments psychotropes. Fréquence des comportements alcoolique, toxicomanique et délinquants en rapport direct avec un trouble mental.
_protection des "majeurs incapables" mal assurée: destinée à l'origine à protéger les déficients mentaux, système qui dérive car concerne de plus en plus de personnes endettées, alcoolique, toxicomanes.
_dispositif de prise en charge inssuffisant:constat désolant car la psychiatrie souffre de la baisse du nombre de lits(moins 125000lits depuis 1970),manque de personnel avec une formation appropriée, forte disparité dans l'offre de soins selon les départements. Des conséquences lourdes avec des malades non accueillis qui se retrouvent en prison ou SDF.(30%malades mentaux en prison!=>on parle de désastre psychiatrique). Une diminution de la qualité des soins avec de longues attentes, hospitalisation d'urgence impossible, temps consacré au dialogue trop court. Médicalisation excessive de la maladie psychique.De plus en plus d'internements d'urgence favorisant les risques d'internements abusifs. Comportements violents dans structures psychiatriques donc une demande de réponses sécuritaires pas adaptées(enfermement des malades...).
Remèdes:
_Mesures d'odre général avec une modification des modes de vie et de pensée (valorisation du temps libre, développement de la solidarité à l'égard des personnes seules, personnes âgées, lutte contre le chômage et l'exclusion...)
_Mesures pour la diminution de consommation de psychotropes avec l'information censée sensibilisée les medecins au problème de cette surconsommation( préférer l'écoute.)
_Mesures de prévention du suicide avec pour les jeunes une prise en charge systématique par un psychiatre avec proposition de suivi, ouverture de lits d'hospitalisation et de maisons de l'adolescent, des campagnes médiatiques pour distinguer simple tristesse et depression, sensibilisation des parents et personnel scolaire.
Pour les adultes, avec l'UNPS( union nationale de prévention du suicide) qui préconise des brochures d'infos dans les ANPE, les comissions de surendettement, les maisons de retraite... et un réseau de soutien aux familles endeuillées par un suicide.
_Réorganisation des soins psychiatriques: PLAN SANTE MENTALE 2005-2008 prévoit des aides financières pour la psychiatrie hospitalière, la création de 2500 postes en psychiatrie hospitalière. psychiatrie pénitentière réformée avec l'hospitalisation d'un détenu qui doit se faire dans un UHSA (unité hospitalière spécialement aménagée) et dans UMD (unité pour malade difficiles). Campagne grand public lancé fin 2007 vise à informer sur la dépression et à inciter les malades au dialogue.
Problèmes actuels:
_véritable problème de santé publique:développement du recours à l'alcool, dorgue,psychotropes,multiplication des suicides,troubles dépressifs, on mesure l'impact sur la santé mentale des individus ainsi que les conséquences sur le milieu familial,social et professionnel. Nouveaux problèmes identifiés chez enfants/ados au travers de l'utilisation croissante et banalisée de psychotropes, conduites à risques, troubles alimentaires,augmentation des maltraitances. Spectaculaire dvpt, meilleures conditions de vie et de travail accompagnées parallèlement d'un appauvrissement sur le plan des échanges et fragilisation de la vie émotionnelle.
_problème d'éthique avec tests génétiques:voir dessus
_surconsommation de somnifères: crainte d'une explosion de la médicalisation pharmacologique de l'existence.
_retard dans prévention du suicide ci dessus
_cyberaddiction:addiction aux jeux vidéos, dépendance compulsive avec connection sans limite et fuite de la réalité= symptomes d'un malaise profond.
_image négative de la psychiatrie: poids de la stigmatisation et de l'exclusion,très liée à la notion d'enfermement.
_représentations fausses et retard de soins: malades mentaux percus comme dangereux. Les conduites dangereuses leur sont fortement associés (cause notamment des médias). Conséquence: une personne souffrant de troubles mentaux aura du mal à s'associer à ces images d'où retard de soins.