LE SIDA
Le Sida est devenu la maladie la plus dévastatrice que l'humanité n'a jamais connue.
Définition : Syndrome d'immunodéficience acquise est une maladie infectieuse chronique mortelle provoquée par le rétrovirus VIH qui détruit les lymphocytes T4 entraînant la disparition progressive de défenses immunitaires du malade.
Statistiques 2009
En France :
• Personnes vivant avec le virus HIV : 152 000 (dont 50 000 qui l'ignorent).
• Nombre de nouveaux cas de SIDA en 2009 : 1450
• Nombre de nouveaux cas diagnostiqués séropositifs en 2009 : 6700
• Nombre de personnes qui ignorent être porteuses du virus : 50 000 personnes
• Nombre de décès cumulés depuis le début de l'épidémie (1981) : 35140 en 2007, 46 000 en 2009
• Nombre de sida cumulés depuis le début de l'épidémie (1981) : 83 000
Au niveau mondial :
• Près de 8 000 morts par jour
• Plus de 25 millions de morts depuis 1981
• 7 400 nouveaux cas par jour dont près de 1 000 cas chez les enfants de moins de 15 ans
• Selon une étude de l'OMS parue en Mars 2009, le nombre de cas de SIDA chez les hommes de plus de 50 ans augmente considérablement: le recours de plus en plus fréquent au Viagra, des relations sexuelles non protégées, un âge où les hommes se sentent moins concernés par le virus Hiv expliquerait en partie cette augmentation.
Descriptif : (2)
_ Modes de contaminations actuels en France : Modes majeurs (voies homo ou hétérosexuelle, voie sanguine) et modes mineurs (piqûre lors de soins, voie fœto-maternelle)
_ Phases de la maladie : Maladie qui évolue en plusieurs étapes : Phase de séropositivité caractérisée par l'apparition d'anticorps anti VIH dans le sang de la personne infectée 2 à 4 mois après la contamination et par l'absence de tout symptôme alors que la personne est contagieuse.
Phase de sida survenant quand le système immunitaire est effondré phase marquée par des infections à répétition, des cancers (sarcome de Kaposi=tumeurs cutanées...)
Problèmes : (3)
_ Progression de la pandémie dans les PED : les pays pauvres totalisent 95% des malades et plus de 90% des décès. Le sida y représente une tragédie notamment en Afrique subsaharienne (2/3 des malades). Maladie qui progresse en Europe orientale, Asie centrale. Les femmes sont les plus touchées. Les causes : pauvreté freinant prévention et limite accès aux soins, causes socioculturelles c.à.d. toxicomanie, prostitution, intraveineuse, et gouvernements peu démocratiques et aide internationale insuffisante. Conséquences : effondrement de l'espérance de vie, hausse de la mortalité infantile, nombreux orphelins, système sanitaire débordé, accroissement de la pauvreté.
_ Contrôle fragile de l'épidémie en France : ralentissement de l'épidémie de 1996 à 2002 : France a été un des pays européens les plus touchés par le sida mais à partir de 1996 mortalité et nombre de nouveaux cas ont diminué de même que taux de contamination mère-enfant passé de 20% à moins de 1%. Causes : campagnes d'information, multiplication des distributeurs de préservatifs, incitation au dépistage dans un CDAG, lutte contre l'épidémie chez les héroïnomanes, renforcement de la sécurité sanitaire au niveau des dons du sang, de sperme, d'organe et pratique de l'autotransfusion, lutte contre la transmission fœto-maternelle, l'arrivée de nouveaux médicaments (trithérapie, antiproéthases)
Reprise de l'épidémie depuis 2002 : Constats : nombre de nouvelles contaminations ré-augmente, les femmes peu touchées au début représentent maintenant 42% des nouveaux diagnostics, part de rapports homosexuels croît de nouveau, personnes venant d'Afrique subsaharienne constituent un tiers de nouvelles séropositivités. Cause : préservatif moins utilisé, information insuffisante des plus jeunes, dépistage de plus en plus tardif.
_ Malades confrontés à de nombreuses difficultés (5) : La détresse psychologique : angoisse et solitude devant la mort, rapports nouveau au futur entrainent parfois perte du désir de vivre. Le suicide est la 2ème cause de mortalité chez les malades du sida. Problèmes financiers : sida couvert à 100% par la sécu mais certains frais importants comme l'aide d'une tierce personne restent à la charge du malade et ressources de ce dernier diminuent en cas d'arrêt de travail ou perte d'emploi. Coût élevé : recherche, prévention, traitements coûtent très cher. Discriminations fréquentes dans plusieurs domaines : médical (refus de soins, non-respect du secret médical...), social (divorce, stigmatisation, accès difficiles aux prêts, interdiction d'entrée dans 19 pays...) professionnel (difficulté d'embauche, licenciement...) Les causes sont la peur de la contamination, maladie associée à drogue, homosexualité, vie dissolue... Problèmes de soins : infections à répétition, problèmes digestifs et neurologiques, cancers entraînant hospitalisations fréquentes dans services hospitaliers non spécialisés pour éviter ségrégation. Echecs plus ou moins rapides de la trithérapie. Manque de structures d'hospitalisation de jour permettant bilans et traitements et d'hospitalisation à domicile pour les malades en fin de vie. Inégalités d'accès aux soins ce qui fait que diagnostic tardif et suivi médical irrégulier (toxicos, étrangers).
Remèdes :
En France (5)
_ Intensification de la recherche : agence nationale de recherche sur le sida collabore avec CNRS (centre national de recherches scientifiques) pour tenter de mieux connaître la maladie, de trouver d'autres médicaments et de nouvelles stratégies thérapeutiques afin d'améliorer la qualité et l'espérance de vie des malades.
_ Meilleure surveillance de l'épidémie : les cas de sida et de séropositivité font dorénavant l'objet d'une déclaration obligatoire anonyme.
_ Réactivation du dispositif de prévention Programme nationale 2005-2008 et 2008-2012 de lutte contre le sida et les IST visant à réduire de 25% l'incidence de cette maladie en 5 ans (campagnes d'informations surtout pour les jeunes, les homosexuels, les migrants d'Afrique subsaharienne), sensibilisation des jeunes avec les cours d'éducation sexuelle, affichettes contre les pratiques à risques dans les lieux gay, maintien de la lutte contre l'épidémie chez les consommateurs de drogue intraveineuses.
_ Meilleure prise en charge des malades : créations de places d'HAD (hospitalisation à domicile), développement des soins palliatifs pour malades en fin de vie, appartements thérapeutiques et foyers de postcure accueillant les malades stabilisés par un retour à la vie normale.
_ Intensification de la lutte contre discriminations : spots TV en 2006 (« ensemble luttons contre les discriminations des personnes séropositives »), rappel aux médecins de l'obligation du secret professionnel, interdiction de pratiquer test de dépistage sans prévenir la personne concernée, et convention Aeras (assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) facilitant l'accès des malades au crédit et à la couverture d'invalidité et aidant les plus modestes à faire face aux surprimes réclamées par les banques.
Dans les PED (3)
_ Accentuation des versements des pays riches au Fonds mondial de lutte contre le sida, tuberculose et paludisme créé par l'ONU en 2001
_ Poursuite de l'annulation des dettes des pays les plus pauvres notamment africains pour ne pas compromettre la lutte contre la pandémie et la pauvreté.
_ Meilleur accès des PED aux médicaments : accords de l'industrie pharmaceutiques pour baisser prix des trithérapies, accès aux médicaments génériques du Sida. La facilité internationale d'achat de médicaments est alimentée par une taxation sur les billets d'avion.
Définition : Syndrome d'immunodéficience acquise est une maladie infectieuse chronique mortelle provoquée par le rétrovirus VIH qui détruit les lymphocytes T4 entraînant la disparition progressive de défenses immunitaires du malade.
Statistiques 2009
En France :
• Personnes vivant avec le virus HIV : 152 000 (dont 50 000 qui l'ignorent).
• Nombre de nouveaux cas de SIDA en 2009 : 1450
• Nombre de nouveaux cas diagnostiqués séropositifs en 2009 : 6700
• Nombre de personnes qui ignorent être porteuses du virus : 50 000 personnes
• Nombre de décès cumulés depuis le début de l'épidémie (1981) : 35140 en 2007, 46 000 en 2009
• Nombre de sida cumulés depuis le début de l'épidémie (1981) : 83 000
Au niveau mondial :
- 33 millions de personnes vivent avec le sida dans la monde
• Près de 8 000 morts par jour
• Plus de 25 millions de morts depuis 1981
• 7 400 nouveaux cas par jour dont près de 1 000 cas chez les enfants de moins de 15 ans
• Selon une étude de l'OMS parue en Mars 2009, le nombre de cas de SIDA chez les hommes de plus de 50 ans augmente considérablement: le recours de plus en plus fréquent au Viagra, des relations sexuelles non protégées, un âge où les hommes se sentent moins concernés par le virus Hiv expliquerait en partie cette augmentation.
Descriptif : (2)
_ Modes de contaminations actuels en France : Modes majeurs (voies homo ou hétérosexuelle, voie sanguine) et modes mineurs (piqûre lors de soins, voie fœto-maternelle)
_ Phases de la maladie : Maladie qui évolue en plusieurs étapes : Phase de séropositivité caractérisée par l'apparition d'anticorps anti VIH dans le sang de la personne infectée 2 à 4 mois après la contamination et par l'absence de tout symptôme alors que la personne est contagieuse.
Phase de sida survenant quand le système immunitaire est effondré phase marquée par des infections à répétition, des cancers (sarcome de Kaposi=tumeurs cutanées...)
Problèmes : (3)
_ Progression de la pandémie dans les PED : les pays pauvres totalisent 95% des malades et plus de 90% des décès. Le sida y représente une tragédie notamment en Afrique subsaharienne (2/3 des malades). Maladie qui progresse en Europe orientale, Asie centrale. Les femmes sont les plus touchées. Les causes : pauvreté freinant prévention et limite accès aux soins, causes socioculturelles c.à.d. toxicomanie, prostitution, intraveineuse, et gouvernements peu démocratiques et aide internationale insuffisante. Conséquences : effondrement de l'espérance de vie, hausse de la mortalité infantile, nombreux orphelins, système sanitaire débordé, accroissement de la pauvreté.
_ Contrôle fragile de l'épidémie en France : ralentissement de l'épidémie de 1996 à 2002 : France a été un des pays européens les plus touchés par le sida mais à partir de 1996 mortalité et nombre de nouveaux cas ont diminué de même que taux de contamination mère-enfant passé de 20% à moins de 1%. Causes : campagnes d'information, multiplication des distributeurs de préservatifs, incitation au dépistage dans un CDAG, lutte contre l'épidémie chez les héroïnomanes, renforcement de la sécurité sanitaire au niveau des dons du sang, de sperme, d'organe et pratique de l'autotransfusion, lutte contre la transmission fœto-maternelle, l'arrivée de nouveaux médicaments (trithérapie, antiproéthases)
Reprise de l'épidémie depuis 2002 : Constats : nombre de nouvelles contaminations ré-augmente, les femmes peu touchées au début représentent maintenant 42% des nouveaux diagnostics, part de rapports homosexuels croît de nouveau, personnes venant d'Afrique subsaharienne constituent un tiers de nouvelles séropositivités. Cause : préservatif moins utilisé, information insuffisante des plus jeunes, dépistage de plus en plus tardif.
_ Malades confrontés à de nombreuses difficultés (5) : La détresse psychologique : angoisse et solitude devant la mort, rapports nouveau au futur entrainent parfois perte du désir de vivre. Le suicide est la 2ème cause de mortalité chez les malades du sida. Problèmes financiers : sida couvert à 100% par la sécu mais certains frais importants comme l'aide d'une tierce personne restent à la charge du malade et ressources de ce dernier diminuent en cas d'arrêt de travail ou perte d'emploi. Coût élevé : recherche, prévention, traitements coûtent très cher. Discriminations fréquentes dans plusieurs domaines : médical (refus de soins, non-respect du secret médical...), social (divorce, stigmatisation, accès difficiles aux prêts, interdiction d'entrée dans 19 pays...) professionnel (difficulté d'embauche, licenciement...) Les causes sont la peur de la contamination, maladie associée à drogue, homosexualité, vie dissolue... Problèmes de soins : infections à répétition, problèmes digestifs et neurologiques, cancers entraînant hospitalisations fréquentes dans services hospitaliers non spécialisés pour éviter ségrégation. Echecs plus ou moins rapides de la trithérapie. Manque de structures d'hospitalisation de jour permettant bilans et traitements et d'hospitalisation à domicile pour les malades en fin de vie. Inégalités d'accès aux soins ce qui fait que diagnostic tardif et suivi médical irrégulier (toxicos, étrangers).
Remèdes :
En France (5)
_ Intensification de la recherche : agence nationale de recherche sur le sida collabore avec CNRS (centre national de recherches scientifiques) pour tenter de mieux connaître la maladie, de trouver d'autres médicaments et de nouvelles stratégies thérapeutiques afin d'améliorer la qualité et l'espérance de vie des malades.
_ Meilleure surveillance de l'épidémie : les cas de sida et de séropositivité font dorénavant l'objet d'une déclaration obligatoire anonyme.
_ Réactivation du dispositif de prévention Programme nationale 2005-2008 et 2008-2012 de lutte contre le sida et les IST visant à réduire de 25% l'incidence de cette maladie en 5 ans (campagnes d'informations surtout pour les jeunes, les homosexuels, les migrants d'Afrique subsaharienne), sensibilisation des jeunes avec les cours d'éducation sexuelle, affichettes contre les pratiques à risques dans les lieux gay, maintien de la lutte contre l'épidémie chez les consommateurs de drogue intraveineuses.
_ Meilleure prise en charge des malades : créations de places d'HAD (hospitalisation à domicile), développement des soins palliatifs pour malades en fin de vie, appartements thérapeutiques et foyers de postcure accueillant les malades stabilisés par un retour à la vie normale.
_ Intensification de la lutte contre discriminations : spots TV en 2006 (« ensemble luttons contre les discriminations des personnes séropositives »), rappel aux médecins de l'obligation du secret professionnel, interdiction de pratiquer test de dépistage sans prévenir la personne concernée, et convention Aeras (assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) facilitant l'accès des malades au crédit et à la couverture d'invalidité et aidant les plus modestes à faire face aux surprimes réclamées par les banques.
Dans les PED (3)
_ Accentuation des versements des pays riches au Fonds mondial de lutte contre le sida, tuberculose et paludisme créé par l'ONU en 2001
_ Poursuite de l'annulation des dettes des pays les plus pauvres notamment africains pour ne pas compromettre la lutte contre la pandémie et la pauvreté.
_ Meilleur accès des PED aux médicaments : accords de l'industrie pharmaceutiques pour baisser prix des trithérapies, accès aux médicaments génériques du Sida. La facilité internationale d'achat de médicaments est alimentée par une taxation sur les billets d'avion.