Don d'organe
Rappels historiques :
La greffe d’organes est une thérapeutique dont les débuts (greffe rénale) remontent aux années 1950 et la maîtrise technique aux années 1970 et 1980 (mise sur le marché de la Ciclosporine®).
Les organes sont prélevés en majorité chez des donneurs décédés hospitalisés dans des services de réanimation, dont la création remonte à l’immédiat après-guerre.
Cette époque est en effet marquée par d’importantes épidémies de poliomyélite et de tétanos pour lesquelles sont développées les premières techniques de respiration artificielle, au sein de ces services de réanimation.
Dans ces unités sont aussi soignés des patients souffrant d’autres défaillances graves d’organes vitaux : cœur, poumons, foie, reins, cerveau.
Parmi les malades admis pour des états de comas graves, on remarque qu’un certain nombre ne se réveille jamais. L’examen neurologique de ces patients montre une perte définitive des fonctions cérébrales végétatives et des fonctions cérébrales de vie de relation. L’activité électrique de l’encéphale est nulle, se traduisant par un électroencéphalogramme plat.
Cette situation est qualifiée de coma dépassé par Goulon et Mollaret (1959). Il faudra 10 ans supplémentaires pour parler de mort cérébrale (1968 : circulaire Jeannenay, critères de Harvard), puis de mort encéphalique.
Le prélèvement d’organes sur ce type de patients devient légalement possible à la même époque : lorsque la preuve de la destruction complète et irréversible du cerveau est faite, le donneur potentiel est déclaré mort et les techniques de réanimation peuvent être arrêtées, à moins qu’un prélèvement d’organes ne soit entrepris. Dans ce cas, la respiration artificielle est poursuivie et l’homéostasie du donneur maintenue jusqu’au prélèvement proprement dit.
La greffe d’organes est une thérapeutique dont les débuts (greffe rénale) remontent aux années 1950 et la maîtrise technique aux années 1970 et 1980 (mise sur le marché de la Ciclosporine®).
Les organes sont prélevés en majorité chez des donneurs décédés hospitalisés dans des services de réanimation, dont la création remonte à l’immédiat après-guerre.
Cette époque est en effet marquée par d’importantes épidémies de poliomyélite et de tétanos pour lesquelles sont développées les premières techniques de respiration artificielle, au sein de ces services de réanimation.
Dans ces unités sont aussi soignés des patients souffrant d’autres défaillances graves d’organes vitaux : cœur, poumons, foie, reins, cerveau.
Parmi les malades admis pour des états de comas graves, on remarque qu’un certain nombre ne se réveille jamais. L’examen neurologique de ces patients montre une perte définitive des fonctions cérébrales végétatives et des fonctions cérébrales de vie de relation. L’activité électrique de l’encéphale est nulle, se traduisant par un électroencéphalogramme plat.
Cette situation est qualifiée de coma dépassé par Goulon et Mollaret (1959). Il faudra 10 ans supplémentaires pour parler de mort cérébrale (1968 : circulaire Jeannenay, critères de Harvard), puis de mort encéphalique.
Le prélèvement d’organes sur ce type de patients devient légalement possible à la même époque : lorsque la preuve de la destruction complète et irréversible du cerveau est faite, le donneur potentiel est déclaré mort et les techniques de réanimation peuvent être arrêtées, à moins qu’un prélèvement d’organes ne soit entrepris. Dans ce cas, la respiration artificielle est poursuivie et l’homéostasie du donneur maintenue jusqu’au prélèvement proprement dit.