la fiche et compléments d'info
déf: pratique qui consiste à hâter la mort d'un malade incurable dans le but d'abréger ses souffrances.
« Euthanos » = « bonne mort »
2 novembre : Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité
Euthanasie passive : arrêt des thérapeutiques permettant de prolonger la vie d’un malade incurable.
Euthanasie active : acte donnant la mort.
Aide au suicide ou suicide assisté : méthode qui consiste à mettre du poison dans la seringue et à faire appuyer par la malade afin d’éviter les poursuites.
Refus d’acharnement thérapeutique.
Soins palliatifs : accompagner le malade et utiliser des antalgiques pour soulager la douleur, même si cela consiste à prendre des risques parfois mortels.
LOI :
* loi Leonetti 2005 : interdit tout acharnement thérapeutique et instaure un droit aux soins palliatifs.
Elle accorde le droit de laisser mourir le patient lorsqu’il en fait la demande.
Elle reconnait le patient et sa dignité sans autoriser l’euthanasie active.
* programme de développement des soins palliatifs en 2008 :
Il devrait permettre de doubler d’ici 2012, les capacités de prise de charge des patients de fin de vie et de former le personnel médical et paramédical à cette « préparation à la mort ».
* loi du 4 mars 2002 : toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort.
* loi du 22 avril 2005 : dispositif complémentaire en matière de soins palliatifs et à la fin de vie.
* loi du 9 juin 1999 : garantir le droit à l’accès des soins palliatifs.
PRINCIPAUX DROITS :
- respect de la dignité de la personne malade.
- à l’information du malade sur son état de santé.
- au refus de tout traitement.
- prohibition de l’acharnement thérapeutique.
- absolu au soulagement de la souffrance.
- à l’accès aux soins palliatifs.
- à la rédaction de directives anticipées.
- de se faire représenté par une personne de confiance.
- l’accès au dossier médical.
- de quitter l’hôpital.
CHIFFRES :
- 2 000 patients ont eu recours à l’euthanasie depuis sa dépénalisation.
- 495 euthanasies en 2007 sur 100 000 décès enregistrés.
- dans 90% des cas, le décès est par injection de Penthotal puis un paralysant neuromusculaire qui provoque un arrêt respiratoire.
- dans 10% des cas par un barbiturique et un paralysant neuromusculaire.
- 70% de la population meurent à l’hôpital ou en institut.
AFFAIRES :
- 2003 : Vincent HUMBERT : paralysé après un accident demande le droit de mourir. Sa mère et le Dr CHAUSSOIX prennent en charge sa mort.
- 2008 : Chantal SEBIRE : tumeur incurable, elle demandait une révision de la loi Leonetti pour avoir le droit de mourir. Elle refusait le suicide er les soins palliatifs.
ARGUMENTS POUR L’EUTHANASIE :
- éviter les actes clandestins en autorisant l’euthanasie.
- liberté de choix de la personne malade.
- respect de la dignité.
- maintenir une autonomie
- lutter contre l’acharnement thérapeutique.
- lutter contre la souffrance physique et morale.
ARGUMENTS CONTRE L'EUTHANASIE :
- la religion
- raison morale : « meurtre » pour l’euthanasie.
- soins palliatifs
- problème de consentement libre et éclaire.
- risque de dérapage.
- pression financière et morale.
« Euthanos » = « bonne mort »
2 novembre : Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité
Euthanasie passive : arrêt des thérapeutiques permettant de prolonger la vie d’un malade incurable.
Euthanasie active : acte donnant la mort.
Aide au suicide ou suicide assisté : méthode qui consiste à mettre du poison dans la seringue et à faire appuyer par la malade afin d’éviter les poursuites.
Refus d’acharnement thérapeutique.
Soins palliatifs : accompagner le malade et utiliser des antalgiques pour soulager la douleur, même si cela consiste à prendre des risques parfois mortels.
LOI :
* loi Leonetti 2005 : interdit tout acharnement thérapeutique et instaure un droit aux soins palliatifs.
Elle accorde le droit de laisser mourir le patient lorsqu’il en fait la demande.
Elle reconnait le patient et sa dignité sans autoriser l’euthanasie active.
* programme de développement des soins palliatifs en 2008 :
Il devrait permettre de doubler d’ici 2012, les capacités de prise de charge des patients de fin de vie et de former le personnel médical et paramédical à cette « préparation à la mort ».
* loi du 4 mars 2002 : toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort.
* loi du 22 avril 2005 : dispositif complémentaire en matière de soins palliatifs et à la fin de vie.
* loi du 9 juin 1999 : garantir le droit à l’accès des soins palliatifs.
PRINCIPAUX DROITS :
- respect de la dignité de la personne malade.
- à l’information du malade sur son état de santé.
- au refus de tout traitement.
- prohibition de l’acharnement thérapeutique.
- absolu au soulagement de la souffrance.
- à l’accès aux soins palliatifs.
- à la rédaction de directives anticipées.
- de se faire représenté par une personne de confiance.
- l’accès au dossier médical.
- de quitter l’hôpital.
CHIFFRES :
- 2 000 patients ont eu recours à l’euthanasie depuis sa dépénalisation.
- 495 euthanasies en 2007 sur 100 000 décès enregistrés.
- dans 90% des cas, le décès est par injection de Penthotal puis un paralysant neuromusculaire qui provoque un arrêt respiratoire.
- dans 10% des cas par un barbiturique et un paralysant neuromusculaire.
- 70% de la population meurent à l’hôpital ou en institut.
AFFAIRES :
- 2003 : Vincent HUMBERT : paralysé après un accident demande le droit de mourir. Sa mère et le Dr CHAUSSOIX prennent en charge sa mort.
- 2008 : Chantal SEBIRE : tumeur incurable, elle demandait une révision de la loi Leonetti pour avoir le droit de mourir. Elle refusait le suicide er les soins palliatifs.
ARGUMENTS POUR L’EUTHANASIE :
- éviter les actes clandestins en autorisant l’euthanasie.
- liberté de choix de la personne malade.
- respect de la dignité.
- maintenir une autonomie
- lutter contre l’acharnement thérapeutique.
- lutter contre la souffrance physique et morale.
ARGUMENTS CONTRE L'EUTHANASIE :
- la religion
- raison morale : « meurtre » pour l’euthanasie.
- soins palliatifs
- problème de consentement libre et éclaire.
- risque de dérapage.
- pression financière et morale.